• Hier, à Toulouse, je suis passée dans une rue que je croise souvent mais que je n'avais jamais empruntée. J'y ai vu cette curieuse porte.

    Ce qui a attiré mon regard, outre sa curieuse forme très en hauteur, relativement fréquente dans la région, c'est les instruments de musique sculptés à son fronton : un violon, un instrument à vent dont je ne vois pas bien ce que c'est, et des branches d'aubépine.

    L’aubépine aurait le pouvoir d’éloigner la foudre, elle est aussi un symbole de bonheur, de prospérité et de fidélité conjugale. Depuis l'époque antique, on pense qu'une branche d'aubépine accrochée à la porte de la maison éloigne les mauvais esprits et protège la maison.

    Malheureusement, je n'ai pas fait de photo de la maison entière, ce sera pour une autre fois.


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  • Il y a quelques temps, en passant dans une rue qui m'est familière, j'ai remarqué de nombreuses grilles défendant l'entrée de cours d'immeubles "récents". De tristes grilles, qui rappellent fâcheusement des portes de prison...

    ... des grilles qui tentent un effort de décoration qui les rend à peine moins austères...

    ... et une porte en métal noir ajouré, assez surprenante, sur une porte d'immeuble, c'est elle qui a attiré mon regard en premier.


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  • Voilà une photo que je n'ai pas pu m'empêcher de faire et surtout de partager.

    Cette maison en brique cuite industrielle, avec son énorme tas de terre issu vraisemblablement des fondations et qui sera considéré comme "déchet du bâtiment" (de l'excellente terre agricole, ô désespoir, un déchet !) illustre parfaitement bien l'aberration de notre monde moderne.

    Avec cet énorme tas de terre, et la paille d'un hectare de blé cultivé dans le champ d'à côté, il était possible de faire la même maison, moins coûteuse en énergie (pas de cuisson, pas de transport), stockant du CO2 dans la paille et dans le bois qui aurait servi à faire l'ossature, naturellement isolée, respirante, jolie, agréable à vivre et j'en oublie sans doute. Une comme celle-ci par exemple.

    Mais voilà... Pour le moment, l'éco-construction, qui est pourtant une des grandes solutions aux problèmes énergétiques, aux problèmes de logement et aux problèmes d'emploi, demeure encore trop méconnue, trop difficile à mettre en oeuvre pour des néophytes, et elle est en train d'être récupérée par l'industrie qui tente de nous convaincre que le béton, voire même le PVC, sont des matériaux écologiques. Ça me rend malade !

    Mais bon, il y a heureusement des personnes qui continuent inlassablement de prêcher dans le désert, même si par moments ils s'usent un peu...

    Pour en savoir plus, allez donc voir un peu par , ça vaut la peine.

     


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  • Tout à l'heure, j'ai pisté un petit hérisson que j'ai rencontré dans le centre du village, sur le parking entre espaces verts et jardins : j'espérais qu'il se mettrait en boule et que je pourrais le ramener dans ma poche pour le relâcher dans mon lopin. Mais c'était un petit hérisson très courageux, ou très affamé, il continuait de cavaler rehaussé sur ses petites pattes bien tendues (comme faisaient les Citroën autrefois, le font-elle encore ?) et, quand vraiment j'étais trop près de lui (à moins de dix centimètres), il se contentait de faire le gros dos et de gonfler ses piquants en soufflant fort. J'ai eu peur qu'il me morde si j'essayais de l'attraper. Et puis, après tout, peut-être qu'il y a déjà un hérisson, dans mon lopin ? Je n'y suis jamais allée la nuit... J'aimerais bien, en particulier par les nuits claires de pleine lune comme celle-ci, mais j'ai bêtement peur de faire de mauvaises rencontres. Humaines, pas animales, les animaux (du moins les animaux sauvages) ne me font généralement pas peur.

    Ces jours-ci, le soir, j'ai entendu une chouette chevêche pousser ses cris un peu discordants et parfois presque suppliants. Cela m'a émue car, quand j'étais adolescente dans les Landes, les chouettes chevêches me tenaient compagnie dans ma solitude nocturne. Ce sont elles qui m'ont accueillie dès notre installation là-bas, fin septembre 1972. Les chouettes chevêches (Athena noctua) sont très bruyantes en automne et on peut parfois les observer durant la journée. Je les aime beaucoup depuis ce temps-là. Et puis elles ont de beaux yeux jaunes et un regard intense que j'apprécie particulièrement... Celle d'ici a crié plusieurs soirs de suite, longtemps, et je l'ai même vue, perchée sur un poteau, alors que la nuit tombait à peine. Mais il faisait quand même trop sombre pour en faire des photos. J'espère qu'elle parviendra à s'installer ici, à se trouver compagne ou compagnon, et fonder une famille, pour que j'entende encore souvent le cri de la chevêche, le soir, au fond du barry (c'est le nom de mon quartier, cela veut dire "le bourg sous les remparts").


    P.S. en réponse à la question de Virjaja : où sont passées les chevêches ?

    Les chevêches mangent essentiellement des insectes et des rongeurs : les insectes ont quasi disparu à cause des insecticides ; les rongeurs, gavés de rodonticides, empoisonnent les chouettes qui les consomment.
    De plus, les chouettes se heurtent la nuit aux voitures qui les aveuglent et vont trop vite pour elles. Les arbres creux dont elles ont besoin pour nicher ont disparu (pour ne pas dire les arbres tout court, d'ailleurs, qui sont abattus, ébranchés, martyrisés et méprisés de façon scandaleuse).
    Voilà ! Empoisonnées, écrasées, privées de nourriture et d'abris pour élever leurs petits, les chevêches ont presque disparu. Il est possible de les aider en installant des nichoirs spéciaux dans son jardin et en bannissant les pesticides chez soi, en demandant à sa commune d'en faire autant. Voir le lien que je donne plus haut.

    P.P.S sur la mortalité des hérissons en réponse à la question d'Ulysse :

    La vie est dure pour les hérissons : les voitures les écrasent, ils se nourrissent de bestioles qui se raréfient ou sont gavées de toxiques (insectes, vers de terre, limaces...) qui les empoisonnent : ce sont les deux principales causes de décès chez les hérissons. Le parasitisme est aussi un important facteur de mortalité des hérissons : avec leur "pelage" bizarre, ils sont la proie des puces dont ils ne peuvent quasiment pas se débarrasser. Bref, les hérissons ont une longévité très réduite !
    Un excellent livre pour tout avoir sur les hérissons : "La vie du hérisson" de Pat Morris et Guy Berthoud, éd. Delachaux & Niestlé.



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  • Grâce au blog de Plume de loin, je suis allée me balader sur un blog russe, et j'y ai trouvé un article plein de portes amusantes, plantées dans une cour d'école semble-t-il.

     


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