• L'épeireu de velours la la la, la la la... (sur l'air de "La belleu de Cadix, A des yeux de velours...")

    Ah non, c'est pas ça, ok.

    Donc aujourd'hui j'ai découvert l'épeire de velours (Agalenatea redii), ainsi nommée car elle est toute veloutée.

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    Son abdomen est tout rond et, contrairement à la plupart de ses collègues, l'épeire de velours n'est pas tellement farouche : dérangée, elle court se réfugier sur une des plantes sèches à laquelle est accrochée sa toile, mais elle ne se laisse pas tomber au sol même quand on l'asticote un peu, ce qui permet de faire tranquillement ses photos :-)

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    Les couleurs sont très variées, particulièrement adaptées au camouflage dans la végétation sèche. Les motifs sont assez variés aussi, mais avec généralement une pointe bordée de blanc en haut de l'abdomen (rappel : les araignées se tenant tête en bas, leur haut est en bas...).

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    J'en ai vu des marron, grises, une verdâtre, et celle-ci dans des tons chauds, plutôt cuivrés.

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    Elle tend une grande toile bien verticale, avec une trentaine de rayons, souvent excentrée (plus près d'un support que de l'autre, de l'autre côté les fils d'attache sont donc très longs). Au milieu, la soie est dense et fait un petit napperon assez visible. Cette toile est à environ 1,25 m. du sol, en plein soleil et cette araignée sort dès les premiers beaux jours à la fin de l'hiver. Cela faisait un moment que je l'avais repérée, mais sans avoir pris le temps de l'identifier.

     


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