-
Balade dans l'Île de Ré, juin 2005
En juin 2005, je suis allée passer quelques jours dans l'Île de Ré. Je n'y étais pas retournée depuis... hum, presque trente ans ! Je ne connaissais pas le pont, j'avais pris le bac en ce temps-là.
La personne qui m'hébergeait m'a prêté un vélo, et je me suis baladée, c'est tout plat, très agréable.
J'y ai vu des marais salants.
Au bord de certains d'entre eux, les petits tas de sel en train de sécher.
Sur une île, il y a toujours du vent, les joncs et les roseaux en indiquent le sens.
Dans les marais, j'ai pu observer des oiseaux, les seuls que je soies parvenue à photographier étaient des avocettes. Sur la photo ci-dessous, il y a un adulte à gauche et un jeune à droite, petit boule de duvet gris, avec d'aussi grandes pattes que son parent. Elles ne sont pas facile à voir... La petite est choupinette, non ? On ne le voit pas ici, mais l'avocette a un curieux bec recourbé... vers le haut. Il lui sert à fouiller la vase à la recherche de petites bestioles à manger.
L'Île de Ré, c'est aussi bien sûr les maisons blanches, aux toits presque plats couverts de tuiles romanes blondes.
Et, partout le long des murs, les roses trémières aux fleurs de tous les tons de rose et de rouge, avec aussi le blanc et le crème. Je me demande de quoi elles se nourrissent !
Côté flore sauvage, la vipérine (Echium vulgare) doit son nom à ses étamines qui dépassent de la corolle comme une langue bifide. Très mellifère, cette plante attire abeilles, bourdons et papillons. La vipérine appartient à la famille des Borraginacées (famille des bourraches).
Dans cette famille, les fleurs sont toujours bleues, et souvent roses ou rouges avant floraison. La vipérine est une plante dotée de poils rudes, pas très jolie de loin, qui pousse dans les friches, mais elle mérite d'être regardée de près.
L'onagre (Oenothera biennis), aux magnifiques fleurs jaunes, apprécie les sols sableux, elle est à son aise ici. C'est une Onagracée). Elle est assez connue pour son huile aux propriétés médicinales. Les fleurs s'ouvrent en fin d'après-midi et ne durent qu'une journée.
Et bien sûr, de l'Île de Ré on peut voir facilement la mer. Côté grand large se trouvent les dunes, couvertes d'une riche flore.
J'ai particulièrement apprécié le liseron des dunes (Calystegia soldanella), de la famille des Convolvulacées. C'est un cousin de nos liserons des champs, mais avec des feuilles rondes et succulentes ("grasses") qui lui permettent de stocker de l'eau. Il est rampant et non grimpant comme ses cousins.
Il y a de belles plages, aussi bien sûr !
Côté continent, on trouve plutôt des grèves vaseuses, surtout à marée basse. Ici, on aperçoit les parcs à huîtres. La flore ici est très particulière également, mais je n'ai pas eu assez de temps pour tout explorer.
Je suis aussi allée passer une demi-journée à La Rochelle, j'ai surtout flané autour du vieux port.
À gauche, la Tour de la Chaîne, à droite la Tour St-Nicolas.
Je ne sais pas comment s'appelle cette curieuse tour surmontée d'un drôle de clocher. Noter les vieilles maisons en pierre blanche, avec leurs toits en tuile romane très claire.
Et de ce côté-là du port de plaisance, des maisons modernes, construites dans le style des cabanes de pêcheurs. Habituellement, je n'aime pas trop les imitations, mais là, j'ai trouvé ces maisons plutôt jolies, gaiement colorées.
J'espère revenir un jour... dans moins de trente ans ! Quoi qu'il en soit, l'Île de Ré est particulièrement agréable en juin, avant l'afflux des touristes.
(novembre 2008 - janvier 2009)
Tags : ile de ré, atlantique, la rochelle, onagre, vipérine, liseron, marais, marais salant, avocette, balade, vélo
-
Commentaires