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Par Alouettte le 16 Juillet 2012 à 16:32
Surprise, sur ma terrasse, un magnifique papillon que je ne suis pas parvenue à identifier, sinon qu'il semblait être un sphynx. Un petit mél sur une liste de naturaliste m'a permis d'obtenir rapidement une réponse : il s'agit du clandestin des palmiers ou Paysandisia archon.
Ce grand papillon peut atteindre une envergure de 11 cm, il est originaire d'Amérique du Sud et est lié aux Palmiers. Il est signalé en 1999 dans le Var, se trouve actuellement dans le Sud-Ouest et pourrait aussi se trouver prochainement sur les nombreux palmiers de la côte atlantique jusqu'à la Bretagne (on l'a trouvé dans le Sussex en Angleterre). Les larves blanchâtres (jusqu'à 8 cm de long) perforent les palmes à leur base et provoquent le dessèchement du palmier.
Bon, voilà... normal que je ne l'aie pas trouvé dans mes guides entomologiques d'Europe :-)
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Par Alouettte le 26 Février 2011 à 23:04
Je viens de retrouver ça, complètement hors de saison, mais que faire avec ce temps gris, que seule la joie de voir enfin la pluie si nécessaire rend supportable ?!
C'est un duo de punaises accouplées, cachées derrière le brin d'herbe qui leur sert de lit nuptial !
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Par Alouettte le 19 Août 2010 à 22:22
Autour du 15 août, j'ai passé quelques jours dans les Cévennes au bord de la Cèze.
Le long de la rivière, rôdaient des libellules. Un matin, j'ai trouvé l'une d'elle qui se chauffait sur une pierre au soleil et qui m'a permis de la prendre en photos sous tous les angles. Il faut dire qu'il lui manquait une aile, ça la rendait peut-être un peu paresseuse.
Les ailes sont ouvertes à plat, les postérieures diffèrent des antérieures, c'est donc un Anisoptère. Les yeux sont écartés, c'est un Gomphidae. Quelques subtilités dans la disposition des nervures des ailes permettent encore d'affiner, tandis que ce qui attire vraiment le regard, ce sont les crochets jaunes au bout de l'abdomen. Le vertex est dépourvu de tubercules, il est noir sans tache, il s'agit d'Onychogomphus uncatus. Cette identification est confirmée par la couleur des yeux, très bleus, et la forme des rayures noires du thorax, sur fond olive. Le fond peut être jaune et non vert. Noter aussi les segments postérieurs de l'abdomen qui sont plus épais, chez le mâle.
La femelle ne possède pas les crochets qui ont valu son nom à l'espèce.
La présence de cette libellule assez rare témoigne de la pureté de l'eau : en effet, ses larves ne supportent que les eaux vives, claires et bien oxygénées. Vive la Cèze !
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