• J'aime beaucoup les oiseaux et les chants d'oiseaux. Mais il en est un pour lequel j'éprouve des sentiments mitigés : le rouge-queue noir.

    Le rouge-queue noir

    Le rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros) est un très joli petit oiseau, surtout le mâle : son plumage est d'un beau gris cendré sur le dessus, noir dessous, avec parfois une zone blanchâtre sur l'aile ; le croupion, le bas-ventre et la queue sont rouge brique. La femelle est plus terne.

    Le rouge-queue noir

    Il existe aussi un rouge-queue à front blanc, qui se distingue du rouge-queue noir... par son front blanc.

    Le rouge-queue noir vit volontiers près des habitations humaines. Il se reconnaît aussi à sa démarche saccadée et aux mouvements particuliers de sa queue. Il peut s'envoler brusquement et faire une acrobatie aérienne pour attraper en vol un insecte. En effet, il est principalement insectivore, comme le montre son bec long et fin. Il niche un peu n'importe où, y compris en équilibre précaire sur les poutres de votre véranda.

    Mais, surtout, à la belle saison, le rouge-queue noir aime se percher en hauteur et lancer son cri : on dirait un bruit de papier froissé, très strident, aigu et d'une remarquable intensité, il couvre sans problème les bruits de la circulation. Alors, où est le souci ? Le rouge-queue noir commence à lancer son cri strident vers cinq heures du matin... oui, cinq heures du matin ! Perché sur le toit de la maison d'en face... avec les fenêtres ouvertes pour cause de chaleur estivale, aucun sommeil ne lui résiste... Ârgh !

     

     


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  • Ce papillon qui a une posture un peu bizarre... ben il a été capturé par une thomise jaune, bien dissimulée sous l'inflorescence du cornouiller, et qu'on devine à peine sur l'image.

    papillon capturé par une thomise

    On la voit mieux, là ?

    papillon attrapé par une thomise

    Je ne retrouve plus le nom du papillon, peut-être un amaryllis Pyronia thitonus.


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  • L'épeireu de velours la la la, la la la... (sur l'air de "La belleu de Cadix, A des yeux de velours...")

    Ah non, c'est pas ça, ok.

    Donc aujourd'hui j'ai découvert l'épeire de velours (Agalenatea redii), ainsi nommée car elle est toute veloutée.

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    Son abdomen est tout rond et, contrairement à la plupart de ses collègues, l'épeire de velours n'est pas tellement farouche : dérangée, elle court se réfugier sur une des plantes sèches à laquelle est accrochée sa toile, mais elle ne se laisse pas tomber au sol même quand on l'asticote un peu, ce qui permet de faire tranquillement ses photos :-)

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    Les couleurs sont très variées, particulièrement adaptées au camouflage dans la végétation sèche. Les motifs sont assez variés aussi, mais avec généralement une pointe bordée de blanc en haut de l'abdomen (rappel : les araignées se tenant tête en bas, leur haut est en bas...).

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    J'en ai vu des marron, grises, une verdâtre, et celle-ci dans des tons chauds, plutôt cuivrés.

    L'épeire de velours (Agalenatea redii)

    Elle tend une grande toile bien verticale, avec une trentaine de rayons, souvent excentrée (plus près d'un support que de l'autre, de l'autre côté les fils d'attache sont donc très longs). Au milieu, la soie est dense et fait un petit napperon assez visible. Cette toile est à environ 1,25 m. du sol, en plein soleil et cette araignée sort dès les premiers beaux jours à la fin de l'hiver. Cela faisait un moment que je l'avais repérée, mais sans avoir pris le temps de l'identifier.

     


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  • L'autre jour, près de la maison, une rainette ! Je ne l'avais pas vue en allant étendre le linge, mais je l'ai entendue coasser. Il m'a fallu un moment pour la repérer, je la cherchais dans les buissons, où elle se dissimule volontiers, elle était là, au soleil, bien en vue :

    La rainette méridionale

    Vert brillant, forme arrondie sans aspérités, pupille horizontale, une bande brune qui encadre la narine, l'oeil et le tympan mais sans se prolonger vers l'arrière, contrairement à la rainette arboricole, c'est la rainette méridionale.

    La rainette méridionale

    Les rainettes se nourrissent d'insectes, elles pondent dans les mares temporaires, supportent les eaux troubles.

    Son royaume du jour : un vieil arrosoir en fer blanc. Un naturaliste me dit qu'elle l'utilise pour amplifier son chant, j'espérais qu'elle s'y reproduirait, il doit manquer de végétation ?

    La rainette méridionale

    Une de mes voisines en avait une bleue, mutation rare (absence de pigment jaune), je regrette de ne pas l'avoir prise en photo. Elle s'abritait derrière un volet en bois du même bleu.


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  • Une magnifique orchidée sauvage de nos contrées : haute, élancée... L'épipactis pourpre noirâtre (Epipactis atrorubens), observée quelque part en Picardie, en juillet 1995.

    Epipactis pourpre

    De magnifiques fleurs rose pourpre (remarquez, en bas à gauche, le syrphe en vol stationnaire, très flou mais bien reconnaissable)

    Epipactis pourpre

    Vu de près, elles sont tellement belles

    Epipactis pourpre


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