• Pour les collectionneurs de portes : celle du phare de Chassiron, que j'ai visité la semaine dernière sur l'île d'Oléron.

    Celle-ci est côté océan. Je l'ai trouvée grandiose pour un simple phare, dont le confort pour le gardien était très minimaliste !

    Les visites se font en entrant par une autre porte... qui n'a pas du tout attiré mon attention !

    Visite complète du phare dès que mes photos papier seront tirées et scannées. Pourquoi faire des photos papier quand on a aussi un appareil numérique ? Ben le petit numérique de poche ne me permet pas de faire de macro correctes et j'espérais en faire. Son zoom n'est pas fameux non plus. Le gros numérique n'est pas compatible avec mes vieux objectifs (j'en ai plusieurs, donnés par mon père quand il s'achète du meilleur matériel), ce qui occasionne des problèmes de réglages, qui sont gênants quand je suis en voyage et que je ne peux pas refaire mes photos. Seul mon vieil appareil photo est compatible avec mes divers objectifs et me permet de réussir toutes mes photos... si je ne tombe pas en panne de pile, ce qui s'est bien sûr produit dès le premier jour de mes vacances. Petit inconvénient vite arrangé... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

     


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  • Donc, la semaine dernière je suis allée passer quelques jours sur l'île d'Oléron, que je ne connaissais pas du tout. Trajet en voiture mercredi, en passant par La Réole, Libourne... souvenirs souvenirs... Nous avons traversé une grande partie du vignoble bordelais : Saint-Emilion, Côtes de Blaye et tant d'autres noms célèbres.

    Des vignes à perte de vue, de vieilles vignes, de jeunes vignes...

    Погода была чудесная. Le temps était parfait : beau, pas trop chaud, avec ces jolis petits nuages blancs d'été dont j'oublie toujours le nom.

    Dans cette jeune vigne, un tracteur plantait des piquets avec un bruit curieux. Nous nous sommes arrêtées pour prendre quelques photos. Quel drôle de paysage ! Quelle monotonie, que ces rangs de vigne tous semblables qui semblent filer indéfiniment !

    J'avais, dans une vie antérieure, grâce à mon travail, eu l'occasion de discuter avec des tailleurs de vigne. Il me semblait que ce devait être décourageant de se trouver face à cette infinité de ceps apparemment tous semblables, à tailler, tailler durant tout l'hiver, dans le froid et sous la pluie. Mais tous me disaient qu'en fait, chaque cep est différent, et que chacun donne à réfléchir sur ce qui doit être coupé ou laissé. Ce travail est moins répétitif qu'il n'en a l'air. Et, généralement, ces tailleurs de vigne ont choisi de vivre au grand air, ils se préfèrent là qu'enfermés dans une usine, au cul d'une machine qui leur impose sa cadence. Ou même dans un bureau. Je les comprends mais j'aurais du mal quand même. 

    Dans mon jardin, je préfère des rangs de légumes nombreux et courts plutôt qu'un seul très long rang (d'ailleurs, maintenant je ne fais plus de rangs du tout). Autrefois, quand les hommes n'avaient pas encore oublié que la vigne est une liane, elle était cultivée sur des arbres ! Ça devait être vraiment différent à conduire.

    Je trouve que les grappes de raisin sont un beau symbole d'opulence, n'est-ce pas appétissant ? On aimerait croquer dedans à pleine bouche. Dommage que la vigne soit une des cultures les plus traitées chimiquement ! Plus de vingt traitements par an, avec des produits peu recommandables... Paradoxe cruel de notre "agriculture moderne". Est-ce vraiment là un progrès ? Des fruits magnifiques, mais toxiques...

    Nous avons aussi traversé les vignobles charentais, dédiés au cognac et au pineau. Le paysage ne diffère guère, même sol aride, peut-être plus encore ici où il est très calcaire, mêmes rangs de vigne courant vers un invisible horizon...

    Lors d'une halte, c'est du raisin blanc que nous avons trouvé.

    Il me semble qu'ici, le feuillage est plus léger, d'un vert plus tendre, les grappes paraissent moins fournies, les grains plus petits. Dommage que je ne connaisse rien aux cépages.

    Mais blanc ou rouge, c'est beau et appétissant. J'aime aussi beaucoup la forme des feuilles de vigne (et les feuilles de vignes farcies, miam !) Et le pineau est un apéritif très agréable.

    Après encore bien des kilomètres, nous avons enfin franchi le pont d'Oléron, enfin atteint le camping, enfin pu couper le moteur de la voiture dont le fracas commençait à me lasser, monter la tente, et aller voir le soleil se coucher sur l'océan, mon rêve depuis longtemps. Un de mes rêves, j'en avais plusieurs et, en quatre jours, j'ai réussi à tous les réaliser ! 

    Qu'ajouter de plus ? Un magnifique coucher de soleil rouge-orangé, l'odeur de l'océan, le sable frais entre les orteils, les goélands qui passaient tranquillement, une douce brise marine, le bruit des vagues...

    En se tournant vers l'est, une moitié de lune suspendue dans un ciel pastel, rose, bleu et mauve,  de drôles de cailloux ronds échoués, quelques baigneurs téméraires...

    Le début des vacances !



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  • Je reviens de quelques jours passés sur l'Île d'Oléron. Ça m'a bien changé les idées, c'était bref mais intense, vivifiant et reposant à la fois. Le climat là-bas est moins barbare que dans le Lauragais où je vis, plus clément, me semble-t-il : vent d'ouest apaisant, le doux murmure des pins, le bruit régulier du ressac, un ciel d'un beau bleu intense, des températures raisonnables et moins contrastées qu'ici... Sans parler des parfums omniprésents de la nature : odeur résineuse des pins, parfums des plantes de la dune, des algues ou de la vase au bord de la mer... 

    J'étais en camping. Pour une fois, je vais faire de la pub, j'étais dans le camping municipal de Grand Village Plage, un camping simple, propre, calme, au milieu des grands pins torturés par les embruns, proche des commodités et de la plage.

    J'ai retrouvé avec bonheur ces grands pins qui ont accompagné mon adolescence landaise, leurs longs troncs minces et souples surmontés d'un houppier vert foncé de grandes aiguilles, qui offre une ombre lumineuse et parfumée. Mais ici, arrivés à une certaine hauteur, les pins sont soumis au vent salé de l'océan, qui grille les bourgeons et contraint les arbres à pousser leurs branches à l'horizontale. J'y reviendrai. Dans le camping, ça donne des silhouettes étonnantes à ces grands arbres.

    pins

    Comme j'avais envie de profiter au maximum du grand air, je dormais avec la tête du côté de l'entrée de mon petit igloo de toile, que je laissais entrebâillée. Le matin, je me réveillais dans une ambiance bleue, bercée par le souffle léger des pins, parfois une pluie fine, souvent avec le murmure lointain de l'océan...

    sous la tente En écartant les pans de toile de mon petit refuge, couchée sur le dos, je voyais les pins par en-dessous. Vision trop vaste pour entrer dans mon petit appareil photo...

    pins Je me suis aperçue que sur Oléron, le ciel est plus bleu que par chez moi. Cela vient-il de la proximité de l'océan ? De l'humidité de l'air ? Des embruns ?

    pins En tous cas, j'aimais beaucoup cette vision matinale ! J'ai vraiment une tendresse particulière pour ces grands arbres ; la douceur apaisante de leur chant tranquille me manque beaucoup ici, où le fond sonore est constitué du rugissement des camions sur l'autoroute au loin, et du souffle bruyant, cahotique, énervant et fatigant du vent d'autan qui s'est levé hier pour accueillir mon retour...

     


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  • J'ai retrouvé cette photo prise en 1984. Je pense qu'il s'agit de Bordeaux, mais quoi et où ? Je pense que ce n'était pas loin de Mériadeck.

    Bordeaux, porte à identifier Si quelqu'un peut me dire de quel bâtiment il s'agit ? Merci !


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  • Depuis peu, je fais partie de la communauté des portes, alors voilà un article consacré à des portes que j'ai vues à Amsterdam.

    En août 2005, je suis allée aux Pays-Bas avec un groupe de copains. À Amsterdam, j'ai été étonnée par les portes de certains immeubles.

    Portes d'Amsterdam

     

    Etonnée par leur style, mais surtout par leur nombre ! Apparemment, il y a dans certains immeubles autant de portes que d'appartements, et non pas une porte d'immeuble donnant sur un hall commun comme je suis habituée à le voir.

    Portes d'Amsterdam

     

    Cela m'a d'autant plus étonnée qu'à Amsterdam, les habitants ont généralement cherché à économiser l'espace, si précieux dans ce petite pays bâti sur des terres gagnées sur la mer. Au point que, même dans des immeubles modernes, persistent les crochets permettant de passer les gros cartons et les meubles par les fenêtres lors des déménagements, car les escaliers sont trop étroits !

    Amsterdam, un déménagement

     

    Ces portes semblent correspondre à une certaine époque, mais je n'ai pas vraiment d'explication...

     


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