• Dorycnium pentaphyllum (il y avait du vent et ça se voit)

     Dorycnium pentaphyllum

    On y voit mieux de plus près : c'est une Légumineuse, une Papilionacée, une Fabacée.

    Balade du côté de Baraigne (11) - 2è partie

    La feuille à cinq folioles qui lui donne son nom :

    Balade du côté de Baraigne (11) - 2è partie

    Petite inflorescence de petites fleurs blanches, avec un calice rose pâle et velouté, c'est très joli.

    Balade du côté de Baraigne (11) - 2è partie

    Il y avait aussi de nombreux pieds de Serapias vomeracea :

    Balade du côté de Baraigne (11) - 2è partie

    J'ai résisté à la tentation de les prendre en photo de près, j'en ai déjà plein mes tiroirs :)

    Il y avait de la pimprenelle :

    pimprenelle

    Ses jeunes feuilles sont très bonnes en salade (et pourquoi je n'en ai pas fait de photo ? °.°)

    pimprenelle

    Des Ophrys scolopax, là je n'ai pas pu résister...

    Ophrys scolopax

    Elles sont toutes différentes...

    Ophrys scolopax

    En français, c'est l'ophrys bécasse, je ne sais pas pourquoi bécasse.

    Ophrys scolopax

    Et certaines sont peut-être des hybrides d'O. scolopax et d'O. apifera ? Celle-ci semble avoir un plastron avec un petit noeud papillon, c'est rigolo.

    Ophrys scolopax

    Et voici, non loin, Ophrys apifera, l'ophrys abeille, la plus connue des ophrys.

    Ophrys apifera

    Plus ronde, le motif du labelle plus régulier, et la petite languette jaune n'est pas retournée vers l'avant.

    Ophrys apifera


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  • Une balade botanique du côté de l'aérodrome de Baraigne.

    du côté de Baraigne (11)

    Cette prairie rase est parsemée de petits tapis d'une espèce ou d'une autre. Ici, un tapis d'Orchis papillon, espèce assez rare et protégée dans certains départements (mais pas celui de l'Aude).

    tapis d'orchis papillon

    De plus près...

    tapis d'orchis papillon

    L'orchis papillon est une espèce magnifique, à grosses fleurs rose vif :

    orchis papillon

    Un petit géranium à feuilles découpées (Geranium dissectum) :

    Geranium dissectum

    Surprise, sur cette prairie apparemment très sèche, des ophioglosses :

    tapis d'ophioglosses communs

    Cette petite fougère atypique, appelée aussi langue de serpent, n'est pas très fréquente. Elle pousse en principe sur les terrains humides, argileux et non acides.

    ophioglosses

    Ophioglossum vulgatum possède une seule fronde entière, stérile, qui engaine une fronde fertile très modifiée.

    ophioglosse

    fronde fertile d'ophioglosse

     Plus loin, une jolie chenille pleine de poils se balade.

    chenille

    Un tapis de Veronica austriaca et quelques rosettes de vipérine, à ce stade difficile de préciser l'espèce.

    tapis de Veronica austriaca et qqs vipérines en rosette

    Veronica austriaca, la véronique d'Autriche :

    Veronica austriaca

    Les rosettes sont très probablement celle de la vipérine des Pyrénées (Echium asperrimum).

    Echium asperrimum

    Ici, un rond d'herbe :

    rond d'herbe

    Et là, un rond de lotier corniculé (Lotus corniculatus), dans un rond d'autre chose (piloselle ?) :

    rond de lotier corniculé

    Les fleurs du lotier corniculé (Lotus corniculatus) :

    lotier corniculé

    À suivre...


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  • Le lundi de Pentecôte, petite balade autour de Saint-Paulet, dans l'Aude, sur une sorte de causse. Immenses prairies, avec cailloux calcaires affleurant par endroits, en plein vent. Une belle richesse floristique.

    Des tapis bleus de Veronica austriaca ssp. teucrium :

    Veronica austriaca

    J'aime bien le petit visage étonné des véroniques : les feuilles, les inflorescences ou la taille des différentes espèce de véroniques peuvent être très différentes, mais les fleurs sont toutes reconnaissables.

    Veronica austriaca

    Une petite gesse au ton rouge inhabituel, Lathyrus cicera :

    Lathyrus cicera

    Par endroit, des tapis de piloselles, plantes colonisant les sols pauvres et secs grâce à leurs stolons et à leur capacité d'éradiquer toute autre espèce grâce aux toxines émises par leurs racines. Il leur arrive même de s'empoisonner elles-mêmes !

    tapis de piloselles

    Par endroit, des touffes de globulaire Globularia bisnagarica :

    globulaire

    À d'autres endroits, des tapis d'Hippocrepis comosa, une Fabacée à petites fleurs jaune vif, qui rappelle le lotier :

    Hippocrepis comosa

    Mais le lotier a peu de folioles, Hippocrepis en a de nombreuses, c'est bizarre que je n'aie pas pensé à faire de photo de près.

    De ci de là, un magnifique et grand chardon, Carduus nutans, le chardon penché :

    Carduus nutans

    Il doit son nom à ses capitules penchés, particulièrement bien pourvus en longs piquants :

    Carduus nutans, capitules

    Discrète, une petite Lamiacée, Acinos arvensis :

    Acinos arvensis

    Acinos arvensis

    Hôte des coteaux calcaires, l'ascalaphe (Libelluloides cocajus), une Névroptère jaune et noire :

    ascalaphe

    Longues antennes terminées en un élégant renflement, ailes membraneuses repliées comme un toit, ou étalées au soleil, tête velue.

    ascalaphe

    Au bord d'un champ de blé, cultivé dans les cailloux, des messicoles, espèces inféodées aux cultures annuelles du fait de leur propre cycle de vie. L'adonis goutte de sang, Adonis annua, ici avec un petit plant de Papaver argemone, une sorte de coquelicot :

    Adonis annua et Papaver argemone

    Voilà Papaver argemone, il est plus petit, plus orangé que le coquelicot, et ses pétales ne se chevauchent pas comme ceux du coquelicot :

    Papaver argemone

    Sa capsule est velue :

    Papaver argemone capsule

    Aux côtés de l'adonis, le peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris, une petite Apiacée (ex-Ombellifère) dont les fruits élancés rappellent les dents d'un peigne.

    Adonis et Scandix pecten-veneris

    Ce peigne de Vénus formait par endroits d'épais tapis à longues dents.

    Scandix pecten-veneris

    L'adonis aussi, forme parfois des touffes fournies dans ce champ caillouteux. Il mérite bien son surnom de "goutte de sang".

    Adonis annua

    Parmi les messicoles, le fumeterre officinal, Fumaria officinalis, une petite plante que j'aime beaucoup.

    Fumeterre officinal

    Ses fleurs en camaïeu de mauve ne sont-elles pas jolies ?

    Fumeterre officinal

    Ici, le fumeterre avec une autre messicole, la pensée des champs, Viola arvensis :

    Fumeterre officinal et pensée des champs

    Et par endroits, en bordure de ce champ, les trois espèces mélangées : adonis, fumeterre et pensée (pourquoi diable la photo est-elle penchée comme ça ?!)

    Adonis, fumeterre officinal et pensée des champs

    En bordure de ce champ, une autre espèce de fumeterre, Fumaria parviflora, aux fleurs blanches :

    Fumaria parviflora

    De près, on note que ces fleurs blanches ont la même petite tache pourpre que le fumeterre officinal. Le feuillage est de couleur glauque et tout aussi finement découpé que celui de sa cousine.

    Fumaria parviflora

    Plus imposante, une molène, pas assez avancée pour être déterminée plus précisément.

    Molène

    Molène

    Modeste par sa taille mais pas par sa beauté, l'ophrys araignée (Ophrys incubacea ?) :

    Ophrys incubacea

    Ces orchidées sont parmi mes fleurs préférées, pour leurs formes étonnantes, leur variabilité, leurs couleurs, le velouté du labelle, la texture cireuse des pétales latéraux... Celle-ci a de beaux yeux noirs, comme une araignée guettant sa proie.

    Ophrys incubacea

    On dirait presque un petit fauteuil miniature, bien confortable, avec ses accoudoirs veloutés et le petit lampadaire au-dessus ;-)

    Balade botanique printanière

    Un petit escargot s'est mis au frais en hauteur sur une fleur fanée de chardon.

    Un escargot rayé fait la sieste au soleil, sur une fleur de chardon séché

    Avant de quitter les lieux, quelques aperçus du paysage grandiose (et venteux !)

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)

    Vision de cauchemar pour quelqu'un d'hypersensible au pollen de graminées...

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)

    Au bord du causse, exposé aux vents dominants, les restes de l'un des deux moulins de Saint-Paulet.

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)

    Massif et solide, le moulin, et sa pierre de seuil usées par les pas du meunier et des paysans qui venaient porter leur blé à moudre, et récupérer leur farine...

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)

    Balade botanique printanière sur le causse de Saint-Paulet (11)


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  • En juin 2005, je suis allée passer quelques jours dans l'Île de Ré. Je n'y étais pas retournée depuis... hum, presque trente ans ! Je ne connaissais pas le pont, j'avais pris le bac en ce temps-là.

     

    La personne qui m'hébergeait m'a prêté un vélo, et je me suis baladée, c'est tout plat, très agréable.

    Balade dans l'Île de Ré, juin 2005

     

    J'y ai vu des marais salants.

    Marais salants dans l'Île de Ré, juin 2005

     

    Au bord de certains d'entre eux, les petits tas de sel en train de sécher.

    Marais salants dans l'Île de Ré, juin 2005

     

    Sur une île, il y a toujours du vent, les joncs et les roseaux en indiquent le sens.

    Roseaux dans les marais de l'Île de Ré, juin 2005

     

    Dans les marais, j'ai pu observer des oiseaux, les seuls que je soies parvenue à photographier étaient des avocettes. Sur la photo ci-dessous, il y a un adulte à gauche et un jeune à droite, petit boule de duvet gris, avec d'aussi grandes pattes que son parent. Elles ne sont pas facile à voir... La petite est choupinette, non ? On ne le voit pas ici, mais l'avocette a un curieux bec recourbé... vers le haut. Il lui sert à fouiller la vase à la recherche de petites bestioles à manger.

    Avocette dans les marais de l'Île de Ré, juin 2005

     

    L'Île de Ré, c'est aussi bien sûr les maisons blanches, aux toits presque plats couverts de tuiles romanes blondes.

    Maisons typiques de l'Île de Ré, juin 2005

     

    Et, partout le long des murs, les roses trémières aux fleurs de tous les tons de rose et de rouge, avec aussi le blanc et le crème. Je me demande de quoi elles se nourrissent !

    Roses trémières dans l'Île de Ré, juin 2005

     

    Côté flore sauvage, la vipérine (Echium vulgare) doit son nom à ses étamines qui dépassent de la corolle comme une langue bifide. Très mellifère, cette plante attire abeilles, bourdons et papillons. La vipérine appartient à la famille des Borraginacées (famille des bourraches).

    Balade dans l'Île de Ré, juin 2005, vipérine

    Dans cette famille, les fleurs sont toujours bleues, et souvent roses ou rouges avant floraison. La vipérine est une plante dotée de poils rudes, pas très jolie de loin, qui pousse dans les friches, mais elle mérite d'être regardée de près.

    Balade dans l'Île de Ré, juin 2005, vipérine

     

    L'onagre (Oenothera biennis), aux magnifiques fleurs jaunes, apprécie les sols sableux, elle est à son aise ici. C'est une Onagracée). Elle est assez connue pour son huile aux propriétés médicinales. Les fleurs s'ouvrent en fin d'après-midi et ne durent qu'une journée.

    Onagre dans l'Île de Ré, juin 2005

     

    Et bien sûr, de l'Île de Ré on peut voir facilement la mer. Côté grand large se trouvent les dunes, couvertes d'une riche flore.

    L'océan depuis l'Île de Ré, juin 2005

     

    J'ai particulièrement apprécié le liseron des dunes (Calystegia soldanella), de la famille des Convolvulacées. C'est un cousin de nos liserons des champs, mais avec des feuilles rondes et succulentes ("grasses") qui lui permettent de stocker de l'eau. Il est rampant et non grimpant comme ses cousins.

    Liseron des dunes dans l'Île de Ré, juin 2005

     

    Il y a de belles plages, aussi bien sûr !

    Plage de l'Île de Ré, juin 2005

     

    Côté continent, on trouve plutôt des grèves vaseuses, surtout à marée basse. Ici, on aperçoit les parcs à huîtres. La flore ici est très particulière également, mais je n'ai pas eu assez de temps pour tout explorer.

    Grève sur l'Île de Ré, juin 2005

     

    Je suis aussi allée passer une demi-journée à La Rochelle, j'ai surtout flané autour du vieux port.

    La Rochelle, juin 2005

    À gauche, la Tour de la Chaîne, à droite la Tour St-Nicolas.

     

    Je ne sais pas comment s'appelle cette curieuse tour surmontée d'un drôle de clocher. Noter les vieilles maisons en pierre blanche, avec leurs toits en tuile romane très claire.

    La Rochelle, juin 2005

     

    Et de ce côté-là du port de plaisance, des maisons modernes, construites dans le style des cabanes de pêcheurs. Habituellement, je n'aime pas trop les imitations, mais là, j'ai trouvé ces maisons plutôt jolies, gaiement colorées.

    La Rochelle, juin 2005

     

    J'espère revenir un jour... dans moins de trente ans ! Quoi qu'il en soit, l'Île de Ré est particulièrement agréable en juin, avant l'afflux des touristes.

     

    (novembre 2008 - janvier 2009)


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  • En juillet 2004, je suis partie en Catalogne espagnole avec une bande de potes, pour assister à un festival international d'accordéons. Le festival était très sympa, et en marge nous nous sommes baladés autour d'un petit village curieusement dénommé Aristot, perché en montagne, au bout d'une route étroite.

    Aristot, juillet 2004

     

    On y a une belle vue sur la Catalogne espagnole :

    Aristot, juillet 2004

     

    Les toits d'Aristot, aux mutiples pentes :

    Aristot, juillet 2004

     

    et de splendides murs en pierres :

    Aristot, juillet 2004

     

    De partout, la vue est vertigineuse. Ici, le clocher d'Aristot vu du haut du village :

    Aristot, juillet 2004

     

    Là, un laiteron pousse sur un toit d'ardoises :

    Aristot, juillet 2004

     

    Puis nous sommes redescendus par un chemin tranquille :

    Aristot, juillet 2004

     

    Nous y avons croisé ce joli Coléoptère (peut-être Clytra quadripunctata ?) :

    Aristot, juillet 2004

     

    Et, traversant notre chemin caillouteux, cette magnifique chenille du Grand Paon de Nuit :

    Aristot, juillet 2004

     

    (01/09/08)

     


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