• Il y a peu, je suis allée de Jaurès à Compans à pieds en passant par le Canal. Traduisez que j'ai déambulé depuis les allées Jean Jaurès jusqu'au quartier Compans-Caffarelli en choisissant de prendre le long du Canal du Midi.

    Au bout des allées Jean Jaurès, il y a une statue et, fort logiquement, c'est celle de... Pierre-Paul Riquet.

    C'est logique car cette statue est sur un des nombreux ponts qui enjambent le Canal. Au fond à droite, de typiques maisons toulousaines.

    À gauche, c'est la Médiathèque départementale. Tiens, je n'avais pas fait attention, on aperçoit tout au fond, juste à droite du lampadaire, l'obélisque de Jolimont. Cette obélisque a été érigée en mémoire de la bataille de Toulouse qui a eu lieu le 10 avril 1814 et opposa les troupes de l'armée impériale de Napoléon Ier aux troupes de la coalition anglo-hispano-portugaise. Cette bataille a été livrée sur le seul territoire de la commune de Toulouse et son résultat est interprété différemment par les Britanniques et les Français.

    Derrière la Médiathèque, la colline de Jolimont. En regardant de plus près la statue de Riquet, surprise !

    Quelqu'un l'a affublé d'une paire de lunettes en plastique rose ;-)

    Mais qui était Pierre-Paul Riquet ? Eh bien, rien moins que le père du Canal du Midi, il est donc logique qu'hommage lui soit rendu ici. C'est lui qui a conçu le Canal du Midi et en supervisé et financé la construction, de 1665 à 1680. Le Canal sera achevé quelques mois après sa mort.

    Le Canal du Midi, ou Canal des Deux Mers, relie l'Atlantique et la Méditerranée, en traversant le Lauragais où je vis, et Toulouse.

    Ici, depuis ce pont gardé par la statue de Riquet. Toutes sortes de péniches flottent sur le Canal : des restaurants, ici une péniche dédiée aux violettes, mais aussi des péniches où des familles vivent à demeure. Il y a aussi quelques péniches touristiques. À la belle saison, de nombreux bateaux naviguent sur le Canal. Mais le Canal ne sert plus, comme autrefois, à transporter des marchandises, et en particulier le blé du Lauragais.

    En longeant le Canal, on arrive à la gare Matabiau (gasp ! je n'en ai pas fait de photo). Ici, le Canal est recouvert de poutres en béton, colonisées par une végétation exubérante. Je ne sais pas à quoi correspondent ces poutres.

    Presque tout le long du Canal, de nombreux arbres ont été plantés, en particulier de magnifiques platanes dont l'ombre est bien agréable en ces chaudes journées. Un havre de paix en plein coeur de la ville.

    Ce Canal est un lieu de vie : on y observe des ragondins, des canards, des poules d'eau... Sans compter, bien sûr, les oiseaux qui nichent dans les arbres (malheureusement, beaucoup d'étourneaux) et les libellules. En marchant le long du Canal, j'ai vu, outre les platanes, des saules, peupliers, érables et même des figuiers.

    Je trouve amusant le contraste entre cette "coulée verte" et les hauts immeubles modernes inhérents à toute grande ville. 

    Et là, au bout d'une longue rue... le clocher de Saint-Sernin !

    Nous arrivons aux Minimes : ce quartier de Toulouse se trouve derrière à gauche, en regardant cette photo. Ici, ce pauvre Canal n'est pas bien poétique !

    Voilà le quartier des Minimes, avec le clocher de son église et cette curieuse maison qui fait l'angle, pas du tout dans le style toulousain !

    Les Minimes, c'est le quartier de Claude Nougaro. Il doit son nom à l'installation des religieux "Les Minimes" au XVIe siècle. Au Moyen-Âge, c'était une vaste prairie inhospitalière, ensuite louée par les bouchers qui y faisaient paître leur bétail. Au XIXe siècle, des maraîchers s'y installent et y restent nombreux jusque dans les années 1960. Le quartier est fait de petites rues, de maisons basses (les Toulousaines).

    De l'autre côté du pont, vers le centre ville, nous voilà devant le Conseil Général de Haute-Garonne.

    On retrouve la brique rouge, dans un autre style...

    Dans le prochain article de cette série, petite balade du côté de Compans-Caffarelli : c'est un peu plus loin en continuant le long du Canal.


    votre commentaire
  • L'autre jour, à Toulouse, dans la rue Peyrolières, mon attention a été attirée par deux portes côte à côte. L'une d'elle, en bois, bien lisse et peinte en bleu, est marquée "Basilique N.D. de la Daurade".

    Au-dessus de la porte, des fenêtres d'habitation ordinaire ; devant la porte, des poubelles... Étonnant, non ? J'avoue n'avoir aucune explication. Je sais juste que la Daurade est bien par là. Je l'avais photographiée depuis le pont Saint-Michel un jour de printemps.

    Devant, c'est le Pont-Neuf. Comme souvent, le Pont-Neuf de Toulouse est le plus vieux pont de la ville, les autres ont tous été emportés lors des crues de la tumultueuse Garonne. Sa construction, débutée en 1541, a été initiée par les Capitouls et financée par un impôt spécial lancé par François Ier. Le pont a été inauguré par Louis XIV... en 1659. On n'était pas pressé en ce temps-là. Ancré sur le fond rocheux de la Garonne, le pont a su résister à toutes les crues grâce à ses piles irrégulières protégées par des crêtes et ses "dégueuloirs", les grands trous entre les piles, qui lui donnent son air particulier. Le 23 juin 1875, l'eau a même atteint le sommet des arches. Le pont a été renforcé ultérieurement.

    N.D. de la Daurade a eu une histoire longue et tortueuse : elle a été bâtie sur l'emplacement d'un temple romain, a fait partie d'un important monastère maintenant disparu, a été démolie, reconstruite, inachevée... Elle ne fut réellement terminée qu'en 1883. Elle abrite une vierge noire. La Daurade doit son nom a une mosaïque dorée qu'elle renfermait autrefois. Actuellement, une mosaïque dorée orne le portail.

    La Daurade n'a pas de clocher, ceux que l'on voit sont ceux... euh, d'autres églises ;-)

    Eh bien, à gauche et au milieu au-dessus de la Daurade, c'est Saint-Sernin. Le clocher pointu, franchement je ne sais pas.

    À côté de cette curieuse porte de la basilique à la poubelle, une très belle porte en fer forgé, avec des petites feuilles dorées.

    Un autoportrait est caché dans cette photo ;-)


    votre commentaire
  • Ça y est, je vais pouvoir scanner mes vieilles diapos, pas toutes bien sûr, j'en ai des milliers, mais les plus belles. Je suis super contente.

    Évidemment, mes photos n'ont pas la haute définition de celles qu'on peut faire maintenant avec les appareils numériques, mais elles me plaisent quand même. Quasiment toutes ont été prises avec un Nikon FE2 et un micro-Nikkor 55 mm, sur Fujichrome 100 ASA.

    Sur celle-ci, une petite libellule de la famille des Coenagrionidae en train de dévorer une proie.

     


    1 commentaire
  • Les adolescents sont merveilleux : ce week-end, mon ado de 14 ans était invité par un copain habitant Saint-Germier, que nous devions paraît-il retrouver à quatorze heures sur la place du village. Facile, ce village minuscule est constitué d'un château, une imposante mairie, une église, une vieille métairie, un court de tennis et une cabine téléphonique. C'est tout. Voilà ce qui semble être la rue du village, l'église est à droite, la mairie est au fond, le château est caché derrière de grands arbres.

    Les habitations sont toutes d'anciennes fermes ou des villas récentes disséminées à travers champs. C'est pour ça que le copain venait nous attendre sur la place, c'était le plus simple.

    Bon.

    Sauf que nous avons attendu en vain pendant une demi-heure.

    Heureusement, la petite place est ombragée. J'allais oublier de préciser qu'aujourd'hui, il fait 30°C, c'est là qu'on apprécie pleinement la petite brise d'autan qui, heureusement, souffle toujours en ces occasions.

    Je n'ai pas de portable, j'avais oublié mon sac à main (de toutes façons, ma carte de téléphone est périmée et je n'avais plus de monnaie) et mon fils n'avait pas le numéro de téléphone de son copain, tout juste savait-il son nom de famille...

    En attendant, j'ai fait le tour du village.

    Auprès du monument, un magnifique rosier ancien, le même que dans mon jardin, aux fleurs moussues, au parfum musqué.

    De là, un paysage à vous couper le souffle.

    Ça ne se voit pas bien, mais sous la ligne blanche et moutonneuse des nuages, il y a la ligne grise et dentelée des Pyrénées. Paysage typique du Lauragais, un jour de vent d'autan. Le matin, quand le ciel est plus clair, on voit depuis le Canigou à l'est, jusqu'au delà du Pic du Midi de Bigorre à l'ouest.

    Nous étions garés du côté du choeur de la charmante petite église.

    Une église typique du sud-est toulousain, avec son clocher-mur percé de fenêtres abritant les cloches. Ici, trois seulement, mais il peut y en avoir bien davantage.

    J'ai bien aimé l'arbuste qui pousse à mi-hauteur du clocher. Au printemps, quand les iris sont en fleurs au pied du mur, ce doit être splendide !

    Et j'ai fait les photos des portes de la vieille métairie.

    Typique du Lauragais, cette porte avec son encadrement en briques foraines, et cette espèce de fenêtre à barreaux au-dessus. Elle est bordée d'iris et commence à être envahie par je ne sais quelle plante. Ces vieilles métairies tout en longueur ont plein de portes ! Il y en avait cinq, je n'en ai pris que quatre. La première semble être une porte d'habitation.

    Ici, ce sont les herbes folles qui bloquent cette petite porte qui semble être celle d'une remise.

    Au passage, on note que ces maisons anciennes, toutes orientées plein sud, avec un toit possédant une grande avancée, bénéficient d'une ombre appréciable sur le haut de la façade. Souvent, autrefois, une vigne courait le long de la façade pour l'ombrager en été en la laissant ensoleillée l'hiver. Sous le crépi en chaux et terre, un mélange de briques et de pierre locale, une sorte de grès calcaire assez friable.

    Les portes suivantes semblent être celles de bâtiments d'élevage ? Je ne sais pas au juste.

    Il est difficile de distinguer la porte tant elle est envahie par la vigne vierge (en réalité ce n'est pas une vigne mais je ne retrouve plus son nom).

    Là, on voit bien le raccord entre ce bâtiment et le précédent. J'aime bien le mouvement grimpant et vigoureux de la fausse vigne qui semble prendre appui sur la porte pour entrer par la fenêtre.

    Je trouvais amusant que chacune de ces modestes portes de bois patiné par le temps ait sa décoration végétale spécifique. Ici, pas d'iris, seulement cette fausse vigne et un chardon avec ses fleurs mauves.

    Finalement, après un dernier regard au paysage, nous sommes partis.

    Mon gamin pensait se rappeler que son copain habitait sur la route de Revel. Je me suis arrêtée à la première maison sur cette route, une vieille ferme nichée dans une opulente végétation, un petit bijou dans son écrin. Une vieille dame aux cheveux courts et blancs, un râteau à la main, m'a accueillie avec enthousiasme, me faisant même la bise ! Je lui ai expliqué qui je cherchais, elle ne connaissait pas mais m'a fait entrer dans l'ombre fraîche de sa maison où son mari, invalide, savait peut-être. Il ne savait pas non plus, et tous les deux étaient très ennuyés, ils prenaient très à coeur mon problème, ils étaient adorables !

    Je leur ai demandé l'annuaire, et par chance j'y ai trouvé le nom du copain de mon fils. Mes deux petits vieux m'ont bien sûr laissé appeler de chez eux, sur leur téléphone aux chiffres géants, spécial personnes âgées je suppose, je n'en ai jamais vu mais j'ai trouvé ça très ingénieux. Evidemment, personne au bout du fil...

    Après de longues discussions entre les deux petits vieux, qui cherchaient à tout prix une solution dans l'ombre fraîche de la maison, pendant que mon gamin cuisait dans la voiture au soleil, la petite mamie m'a conseillé d'aller voir le voisin qui saurait peut-être, le voisin dont on aperçoit la maison là, entre les arbres (à au moins 500 mètres de chez elle).

    Entretemps, sans doute ravie d'avoir de la visite, elle m'a raconté qu'elle cultivait, autrefois, elle avait un tracteur, et ensuite une grosse machine venait faire la moisson, son mari avait été le forgeron du village voisin, son père faisait la farine avec sa soeur et allait la livrer loin (geste du bras), jusqu'à Saint-Vincent (j'ai regardé, ça fait 7 km), sa fille habite à côté de l'ancienne forge (toute étonnée que je ne connaisse pas sa fille), son fils etc.

    Je serais bien restée bavarder avec elle, elle était tellement adorable ! Mais bon, le devoir m'appelait.

    Le fameux voisin avait une maison avec une haute grille, une alarme et tout pour dissuader d'entrer, heureusement à côté un petit vieux curieux s'est mis à sa fenêtre, et lui, il connaissait la famille du copain, nous l'a indiquée, nous l'avons trouvée...

    Bien sûr, le copain n'avait pas du tout dit à sa mère que nous avions rendez-vous sur la place du village, il lui avait dit que nous savions où ils habitaient... Les ados sont ado... rables ! J'aurais peut-être dû laisser le mien sur la place du village avec son bagage, pour lui apprendre à faire des plans calamiteux comme ça ? Mais je suis si ravie du moment passé à me balader dans ce minuscule village, à bavarder avec cet adorable vieux couple, que je ne peux pas lui en vouloir...

     


    4 commentaires
  • Mon lopin au printemps est exubérant.

    À l'entrée, des orties et des graminées aussi hautes que moi forment comme une barrière naturelle, égayée de boutons d'or et de silènes. Sur cette petite fleur blanche, un joli coléoptère bleu-vert métallisé, rigolo avec ses grosses cuisses : Oedemera nobilis mâle (la femelle a les cuisses fines mais je n'en ai pas vu).

    J'ai mangé des orties au début du printemps, c'est très bon en mélange avec d'autres légumes. Ensuite, elles ont abrité des colonies de chenilles très belles, qui donneront bientôt des papillons très beaux aussi : le paon de jour (Inachis io).

    Ces chenilles se reconnaissent à leur couleur de velours noir piqueté de points blancs très lumineux, leurs longues épines barbelées, leur tête noire brillante et leurs fausses pattes marron clair. Les orties abritent parfois d'autres chenilles très semblables, qui donnent elles aussi de très beaux papillons.

    J'ai même vu un spectacle que je n'avais jamais observé : une araignée se nourrissant d'une de ces chenilles !

    L'alimentation des araignées est particulière : après les avoir immobilisées (paralysées ou embobinées dans de la soie), elles injectent à leurs proies un liquide qui dissout tous les organes intérieurs, ensuite elles aspirent le jus obtenu.

    Au milieu de ces grandes herbes, il y un poirier qui ne se voit pas encore. En effet, mon lopin est un verger, mais un verger incognito : j'y ai planté des pommiers, poiriers, pruniers, figuiers, cerisiers, abricotiers, pêchers, amandiers... J'ai aussi planté un néflier, un cognassier, un tilleul, un platane, un noyer, des saules, des érables. La plupart de ces arbres sont encore minuscules !

    Des frênes se sèment tout seuls partout en grand nombre, et quelques petits chênes apparaissent aussi. J'ai aussi planté des framboisiers qui sont déjà couverts de fruits, des groseilliers, des cassissiers, des noisetiers, de la vigne, des alisiers. Cette année, des groseilles et des cassis se sont formés, ils sont encore verts. Ici des cassis.

    Mon lopin a longtemps été une prairie fauchée, après avoir été une vigne bordée de fruitiers qui ont tous été arrachés, sauf un vieux cerisier.

    Depuis un an et demi que ce lopin est à moi, ou moi à lui, j'ai juste coupé un peu les hautes herbes là où elles me gênaient le plus, et surtout les chardons. Je vois avec ravissement apparaître, outre les arbres cités, de nombreux buissons : aubépines, cornouillers, viorne, prunelliers...

    Entre les frênes, j'ai conservé des ronciers, pour abriter la faune sauvage, mais aussi pour les mûres qui sont particulièrement bonnes ici.

    Et les ormes ! J'allais oublier les ormes, les ormes morts qui me chauffent l'hiver, qui s'entrechoquent au vent, qui couvrent le grand talus. Et aussi les petits ormes qui réapparaissent obstinément.

    Vers le haut de mon lopin, c'est le domaine des orchidées : cette année pour la première fois un Ophrys aranichtiformis, l'année dernière des Orchis anthropophora qui n'ont pas réapparu cette année, puis des Anacamptis pyramidalis et des Serapias vomeracea et depuis peu les orchis bouc Himantoglossum hircinum dont je reparlerai car il en vaut la peine. Cela fait de nombreuses années que j'ai découvert l'existence des orchidées, et je ne sais même pas si j'osais seulement rêver d'être un jour propriétaire d'une "colline à orchidées" (certaines collines calcaires sèches bien exposées sont particulièrement riches en orchidées sauvages).

    Chaque fois que je vais au jardin, j'en fais le tour, et la simple vue de ces orchidées dont je suis maintenant responsable, me remplit de joie. En avril, c'était le domaine des pâquerettes, et c'était très joli, malgré la grisaille.

    Là, c'est mon lopin vu d'en haut en avril.

    J'ai aussi planté des rosiers, je ne sais même plus combien.

    Celui-ci a une histoire : en juin 1985, j'ai trouvé au cours d'une balade un rosier couvert de petites fleurs violettes comme je n'en avais jamais vu. J'ai cueilli une de ces fleurs. Quand elle a été fanée et que j'ai voulu la jeter, je me suis aperçue que la tige avait fait des racines dans l'ombre du vase ! Alors j'ai planté ce bébé rosier dans un pot de fleurs. Il m'a suivi pendant toutes ces années, a subi six déménagements, quelques changements de pots de fleurs... Et j'ai été très heureuse de pouvoir enfin le planter en pleine terre quand j'ai eu mon lopin. Évidemment, les lapins ont retaillé mon malheureux rosier, qui a aussi connu la soif l'été dernier. Mais il est décidément très costaud ! Je l'ai entouré d'un grillage à poules (comme la plupart de mes petits arbres), il a beaucoup plu cette année et mon rosier est couvert de fleurs. J'oublie régulièrement le nom de cette variété. J'en ai, depuis, observé parfois sur de vieilles clôtures, c'est une variété très vigoureuse ! Son seul défaut est qu'il n'est pas remontant : il ne fleurit qu'en juin. Décidément, trop bien internet ! Mon rosier s'appelle Veilchenblau. Depuis, chaque fois que je croise un rosier qui me plaît et que je peux en cueillir une fleur, je tente le bouturage. Ça ne marche pas toujours aussi bien !

    Mais par exemple j'ai réussi à bouturer ce très joli rosier ancien.

    Ici il est vu de dos, pour observer la trichie fasciée (Trichius fasciatus), très joli coléoptère proche des cétoines. Ce rosier est également grimpant, non remontant, et il dégage un très agréable parfum. J'y ai aussi observé des Oedemera nobilis, décidément très mignons.

    Ces très jolies roses ne tiennent pas en vase, à admirer sur place !

    Au potager aussi, la végétation est exubérante !

    Mais ceci est une autre histoire... J'ai été assez bavarde pour aujourd'hui !

     


    5 commentaires