• Dans mon potager, il y a des liserons.

    Celui-ci est le liseron des champs, mais j'ai aussi le liseron des bois, celui à grosses fleurs blanches.

    Dans un potager, le liseron est une vraie plaie : il court partout, se ramifie, s'entortille autour de toute plante, et de lui-même s'il ne trouve pas autre chose. Et il a tendance à étouffer ses supports. Mais quand le liseron me regarde avec son frais visage rose, je n'ai pas le coeur à l'arracher... Je le trouve malgré tout si joli ! Ses spirales sont si gracieuses.

    Alors j'essaie de trouver un compromis : je ferme les yeux, et je n'arrache que ceux qui vraiment gênent les plants dont j'espère me nourrir moi. Et je le laisse courir et grimper partout ailleurs. En particulier sur le grillage, qu'il habille avec tant d'enthousiasme et de grâce.

     


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  • Ouh là ! Une semaine sans un seul article ! Trop occupée ou la flemme ? Un peu des deux sans doute...

    À la fin mai, c'est la pleine floraison des Serapias vomeracea dont j'ai déjà un peu parlé. Mais je les trouve si belles... Elles poussent souvent en grands groupes.

    Parfois, trois soeurs restent proches...

    ... parfois elles ne sont que deux, serrées l'une contre l'autre. Notez la petite abeille cachée dans la fleur du bas, on ne voit que son derrière rayé.

    Elles sont tellement belles, avec leur labelle couleur chocolat et leurs formes élancées, que je ne me lasse pas de les photographier !

    J'en ai même trouvé une entièrement verte ! Une sorte d'albinos...

    On retrouve toutes les caractéristiques, les fines rayures plus foncées, la pilosité, les deux bosses au fond de la fleur...

    Étonnant, non ?

    Et il reste encore de très nombreuses orchis pyramidal, en voici une qui mérite bien son nom.

    Cette année il y en a beaucoup, qui égaient les talus, les prairies, les collines sèches.


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  • Maintenant, c'est l'orchis pyramidal qui commence à montrer sa jolie inflorescence rose, généralement conique, parfois globuleuse, toujours fine et pointue avant la floraison.

    orchis pyramidal Cette jolie petite orchidée pousse dans les prairies, les bords de route, les pelouses sèches. J'ai photographié celles-ci il y a bien longtemps et j'ai toujours envie d'appeler cette photo "Les trois Grâces" ou "Les trois soeurs" car elle m'évoque les photos que mon père faisait de moi et mes deux soeurs quand nous étions gamines et que nos tailles s'échelonnaient ainsi. Quand j'aurai un scanner correct, je pourrai scanner mes diapos et ce sera autre chose que ça...

    orchis pyramidal L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) a des fleurs de couleur unie, parfois blanche ou rose pâle mais c'est rare, elles sont généralement rose vif. Elles sont pourvues d'un éperon long et fin.

    orchis pyramidal

    Et non loin sur le même talus, ce n'est pas une orchidée mais une très belle fleur quand même.

    glaieul sauvage C'est le glaïeul d'Italie (Gladiolus italicus), que l'on trouve volontiers sur les talus quand ils ne sont pas fauchés trop souvent, trop tôt et trop ras...

    glaieul sauvage Je le trouve très beau.

    glaieul sauvage C'est une Iridacée, il a cette grâce des iris bien qu'il ne leur ressemble pas.

    Mmmm... je ne suis pas très inspirée pour écrire, ce soir, mais j'avais quand même envie de partager la beauté de ces fleurs de mai.

     


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  • Il y a quelques jours, j'ai présenté un muscari à toupet observé au milieu des orchidées, mais il n'était pas tout à fait ouvert ce jour-là. Depuis, j'en ai trouvé tout un petit groupe juste à côté de chez moi.

    Le muscari à toupet (Muscari comosum) est classé soit dans la famille des Hyacinthacées soit dans la famille des Asparagacées (famille des asperges), j'ai trouvé des informations contradictoires sur ce point. Il a de longues feuilles fines, et un curieux groupe de fleurs qui forment comme une sorte de goupillon. Il possède un bulbe qui fait de lui une vivace : il réapparaît chaque année.

    Les jolies fleurs du haut ne produisent pas de fruits.

    J'aime beaucoup ce curieux muscari à toupet. Quand j'étais adolescente dans les Landes et que je commençais à m'intéresser aux fleurs sauvages, j'avais observé cette drôle de plante, que je ne parvenais pas à identifier dans la petite Flore de ma mère. Il m'a fallu attendre d'en avoir une plus complète pour pouvoir connaître enfin son nom. Ce muscari n'est sûrement pas exigeant sur la nature du sol, car on ne peut faire plus différent que le léger sol landais très sableux et les lourds sols argilo-calcaire du Lauragais.

     


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  • En fin d'après-midi, je suis allée rendre visite à une petite prairie à orchidées.

    prairie à orchidées Les points roses sont des orchis papillon (Anacamptis papilionacea), les traits verticaux jaunes sont des orchis homme-pendu (O. anthropophora). De ceux-ci, j'ai déjà parlé hier, je n'y reviens pas.

    La nouveauté d'aujourd'hui, de toute beauté, c'est l'orchis papillon. Bien que localement abondant, cette espèce est relativement rare et elle est protégée au niveau régional.

    orchis papillon

    Les sépales et les pétales forment un casque rose fluo rayé sous lequel se développe un vaste labelle rose plus clair, large, ondulé et dentelé, orné de rayures rayonnantes et de points au centre. 

    orchis papillon N'est-elle pas de toute beauté ? Pour le moment, ce n'est que le début de la floraison, bientôt ce sera encore plus beau.

    Dans celle-ci, surprise ! Une cétoine funeste (Oxythyrea funesta).

    orchis papillon J'en ai revu d'autres broûtant assidûment des fleurs d'églantine. Ces cousins des jolies cétoines dorées peuvent occasionner de gros dégâts aux fleurs, particulièrement les blanches. Ses larves se développent essentiellement dans le terreau des arbres pourris. 

    églantine Et, au moment de partir, une autre orchidée : la sérapias à labelle allongé (Serapias vomeracea), un peu courbée par le vent qui soufflait légèrement aujourd'hui.

    serapias Cette curieuse orchidée a de très longues bractées rayées de chaude couleur chocolat, un casque pointu plutôt clair et une longue langue, son labelle, brun chocolat lui aussi et couvert de poils blancs.

    serapias Et dans la fleur qui était tournée vers le nord...

    serapias ... une petite abeille solitaire qui s'est cachée là pour passer la nuit au chaud ! Cette entraide s'observe assez souvent entre Serapias et abeilles solitaires. Je suppose que cela favorise la pollinisation de l'orchidée ?

    Enfin, une fleur très bizarre mais qui n'est pas une orchidée : le muscari à toupet (Muscari comosum).

    muscari à toupet À pleine floraison, les fleurs du haut de la hampe se redressent au bout de longs pédicelles bleu-violet, ce qui lui donne l'air encore plus étrange.

     


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