• (Suite de mon voyage d'études aux Pays-Bas)

    J'ai photographié un port moderne, je suppose que c'était à Lelystad ?

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, port

     

    Le lendemain, nous sommes allés visiter d'autres fermes de ce polder. Ici, beaucoup d'élevage. En effet, comme les sols sont très sableux, il y a beaucoup de prairies, qui limitent l'érosion éolienne tandis que les vaches apportent l'humus à ces sols naturellement pauvres (après tout, c'était le fond de la mer avant d'être un polder !)

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, champs et prairies dans le Flevoland

    Nous avons visité la première ferme du polder, construite en 1942. Cette ferme possède son éolienne, qui la fournit en électricité pour sa consommation personnelle (1/3 de la production), le reste (2/3 donc) étant revendu.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, ferme du Flevoland avec son éolienne

    Cette ferme est en polyculture élevage et maraîchage, sur 60 ha en tout, avec plus de 20 ha de maraîchage, en rotation avec les grandes cultures et les prairies. De telles surfaces m'épatent encore.

    À titre d'anecdote, les terres agricoles valaient en 2002 environ 50 000 euros / ha là-bas contre presque cinq fois moins en France... Ceci explique pourquoi beaucoup de Néerlandais deviennent agriculteurs en France...

    En tout cas, c'est un exemple intéressant qui pourrait peut-être servir de modèle pour la lutte contre la désertification ? À l'installation en 1942, les sols étaient sableux et dépourvus de matière organique (anciens fonds marins). Grâce à l'élevage et à des apports constants, 60 ans plus tard il y a 2 % de matière organiques dans les sols. Les fermiers espèrent atteindre 3 %. À noter qu'en France, avec l'agriculture industrielle, on est en train de faire exactement le contraire, et donc de désertifier les sols : dans ma région, le Pays de Cocagne quand même, on est passé de 3 % à environ 1,5 % de MO en cinquante ans ! Et on n'a pas encore pris le chemin de remonter, ce qui pourrait être plus long.

     

    Ensuite, nous sommes allés visiter une coopérative produisant uniquement des pommes de terre bio. Cette coopérative fait partie d'une très grosse coopérative testant des milliers de variétés, et ce pendant quinze ans pour chaque variété ! Les 115 coopérateurs de celle que nous avons visitée produisaient une petite quinzaine de variétés de pomme de terre. Moi qui adore les pommes de terre, j'en salive ! Ils vendent leurs semences dans une bonne partie de l'Europe. En 2002, l'Europe consommait 45 millions de tonnes de pommes de terre ! Ça en fait, des frites, des purées, des ragoûts... Miam !

    Un des problèmes, dans la production de pomme de terre bio, c'est les doryphores : parfois, ramassage manuel, et aux États-Unis il existe des machines à récolter les doryphores !

     

    Nous étions dans le Flevoland, où l'agriculture bio représentait 7% des surfaces agricoles, contre 1,5% pour l'ensemble du pays. Je ne sais pas quels sont les chiffres actuellement. Nous étions allés visiter le Centre d'Agriculture Biologique (CBL). Pas fait de photos. Visité aussi une coopérative agricole, située au même endroit, tout ça à Lelystad. Les Néerlandais sont décidément des gens organisés, pragmatiques et efficaces, c'est remarquable. Pas fait de photos non plus.

     

    Le lendemain, visite d'une autre ferme, 65 ha en biodynamie ! Comme chez de nombreux bio, le problème principal vient des adventices. Ils nous ont montré une étonnante machine, constituée d'une douzaine de "lits" sur lesquels sont couchées autant de personnes, à plat ventre, pour désherber, tirées par un tracteur ! Et puis les rotations longues permettent de limiter aussi les adventices.

    Nous avons ensuite vivité une conserverie bio qui met en conserve des légumes bio sous leur nom mais aussi pour d'autres marques. Ils cuisinent dans des marmites de mille litres ! Des légumes de producteurs bio sous contrat avec eux.

    Ma prise de notes s'arrête là... mais pas mes photos ! Je ne me souviens plus du tout où ça pouvait bien être. Les voilà donc sans légende. Lelystad est une ville récente, ce ne peut être elle, car ce moulin est certainement assez ancien, tout comme les maisons que l'on verra plus loin. C'est manifestement un port.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

     

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Ce moulin n'est-il pas étonnant ?

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Une maison typiquement néerlandaise, en briques, avec les portes peintes et le tour des fenêtres bie blancs. Et puis les inévitables vélo, omniprésents.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Tout aussi typique, un canal.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Il me semble que c'est lors de ce voyage que j'ai visité un musée qui racontait les digues, les polders, une histoire incroyable, des histoires poignantes aussi.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

     

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

     

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Encore un canal, avec les étroites maisons flamandes, et leur pignon triangulaire en escalier.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Une autre vue du port, un bâtiment peint en noir, typique aussi.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Une vue du port, ne serait-ce pas un pont-levant au loin ?

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Et puis une  balade à la plage, avec des industries au loin. On sent qu'il fait frais, malgré le soleil...

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002 (2ème partie)

    Et voilà, fin du voyage :-)


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  • Au début de l'automne 2002, je suis allée aux Pays-Bas en voyage d'études sur le maraîchage bio, c'était vraiment intéressant.

    J'avais pris des notes détaillées sur le maraîchage, mais peu sur les noms des lieux. Je ne vais pas ici faire un cours de maraîchage, mais partager juste quelques notions et des paysages. Les photos sont des diapos scannées, la qualité en a pris un coup, dommage.

    Nous avons commencé par un maraîcher qui travaille 11 ha de manière intensive mais écologique (écologiquement intensive, donc), il est même en biodynamie. Évidemment, par rapport aux maraîchers bio de Midi-Pyrénées, qui travaillent généralement seuls une toute petite surface (de l'ordre d'un hectare) et vendent très localement, ça change. Là, il y avait 2 ha de poireaux, 2 ha d'endives, 2 ha de brocolis etc. Cela nous avait beaucoup surpris. Mais toutes les fermes que nous avons visitées étaient au moins aussi grandes !

    Lui aussi vendait localement mais quand même à une autre échelle : 45 km à la ronde. Pour l'anecdote, il était un ancien ingénieur chimiste, écoeuré par ce qu'il a compris de la nocivité de cette activité.

    J'ai vu là-bas une jolie Physalis peruviana, utilisée contre les aleurodes (comment, je ne me souviens plus).

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, Physalis peruviana

    Je pense que c'était dans le sud des Pays-Bas, mais je n'en jurerais pas. Nous avons fait un bout de trajet en bus et, ne pouvant prendre de photos, j'avais noté :

    - les maisons en briques sombres et tours de fenêtre peints en blanc
    - beaucoup de villas dont les jardins ne sont pas clôturés
    - des pistes cyclables partout
    - beaucoup de verdure, des chevaux dans les prés, des champs de poireaux et d'asperge, parfois des choux, des fleurs, beaucoup de maïs aussi
    - des moulins à vent, des cyclistes, une ambiance paisible.

     

    Le maraîcher que nous avons rencontré ensuite était également un ancien salarié de la chimie qui, dégoûté, est devenu agriculteur bio, et lui aussi biodynamie ! Même genre de cultures : poireaux (photo), endives, choux chinois, courgettes, pommes de terre... sur de grandes surfaces.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, champ de poireaux bio

    Et aussi des asperges.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, champ d'asperges bio

     

    Nous avons repris le bus pour aller passer la nuit à Lelystad et j'avais noté :

    - des paysages boisés et des élevages de moutons

    - des éoliennes dans le polder, parfois en lignes, parfois aux abords d'une ferme entourée d'arbres ; en fait, aux Pays-Bas, installer une éolienne dans la cour de sa ferme est une façon de diversifier l'activité agricole, comme les chambres d'hôtes en France (voir plus loin)

    - beaucoup de très grandes serres en verre (nous en visiterons plus tard)

     

    Nous avons passé la soirée et la nuit à Lelystad. J'ai été surprise qu'à Lelystad, l'air marin sente... l'élevage bovin !

    Lelystad est le chef-lieu du Flevoland. Elle se trouve en bordure des mers intérieures IJsselmeer et Markermeer, sur la digue Houtribdijk qui sépare ces deux étendues d'eau et qui rejoint Enkhuizen. Fondée en 1967, la ville a été nommée en l'honneur du Dr Cornelis Lely, homme d'État initiateur des barrages du Zuiderzee (Zuiderzeewerken). La ville, comme tout le Flevoland, est bâtie dans un polder asséché en 1957. Elle se trouve à une altitude de 5 mètres sous le niveau de la mer.

    Au repas, pas d'eau sur la table, l'eau s'est avérée plus chère que la bière ! Pas de fromage non plus. Tous les soirs, des pommes de terre et de la viande en sauce, un peu de légumes et, pour commencer, de la soupe. Beaucoup de champignons aux repas, avais-je noté. J'aime les pommes de terre mais là, tous les soirs, comme le pain chez nous, j'avais fini par trouver cela monotone.

     

    En 2002, les maraîchers bio utilisaient encore des semences non bio, les semences bio étant très rares mais la réglementation se durcissait et nous en avions parlé avec les maraîchers rencontrés. C'est pourquoi nous sommes allés visiter une ferme sélectionnant et produisant des semences bio.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, champ de semences bio

     Un aperçu de la magnifique architecture rurale néerlandaise, toujours dans le Flevoland (à Voorst précisément).

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, bâtiments

    Des salades de toutes formes et de toutes couleurs, cultivées pour la semence. Joli, non ? Et le paysage est drôlement plat...

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, champ de semences de salades bio

    Les semences de la marque ne sont pas toutes sélectionnées et produites ici, mais dans plusieurs pays, pour être mieux adaptées aux conditions climatiques locales car une bonne partie de ces semences est vendue dans divers pays. Je suppose que maintenant que les maraîchers bio ont obligation d'utiliser des semencs bio, cette entreprise a dû bien se développer.

     

    Ensuite, nous sommes allés visiter du maraîchage entièrement sous serres, situées sur le polder nord-est, près du petit village d’Ens, toujours dans le Flevoland. Très impressionnant ! Il n'y a que deux serres, couvrant actuellement au total 8 ha...

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, serres maraîchères

    L’histoire de ce « polder » commence en 1918, lorsque le gouvernement néerlandais décida de reconquérir cette partie de la Mer du Nord ; 24 ans plus tard, le polder était officiellement déclaré « asséché » et cette nouvelle terre commença rapidement à se développer. Ces maraîchers se sont installés sur une terre quasi vierge, propice au maraîche bio.

    Ici ne sont cultivés que des tomates, poivrons et concombres bio. Tomates et poivrons sont plantées en janvier ! (chez nous, en plein air, pas avant mai, même juin, quand les saints de glace sont passés). La serre à poivrons, que nous avons visitée, fait plus de 2 ha de surface d'un seul tenant (imaginez : deux terrains de foot !) Entièrement chauffées et éclairées en jours longs.

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, serre de poivrons bio

    Oui, ce sont bien des plants de poivrons ! Ils peuvent atteindre 3 m de haut ! À gauche, des variétés rouges, à droite des jaunes, nous y avons goûté et... euh... Les variétés cultivées donnent des fruits qui restent fermes pour supporter le transport, selon notre hôte ils sont néanmoins appréciés des consommateurs (à mon avis, c'est parce que ceux-ci ont oublié ce qu'est une tomate de jardin).

    Voyage aux Pays-Bas, septembre-octobre 2002, poivrons bio sous serre

    Mais bon, c'est quand même du bio : au début, certains ravageurs ont été régulés avec l'aide de hérissons et de poules, du compost est régulièrement apporté au sol en surface (dans les rangs cultivés uniquement) qui est travaillé le moins possible et superficiellement. Le désherbage est manuel ou avec des sortes de brosses. Des canards ont été essayés, mais ils ne mangent justement pas l'adventice la plus abondante, le galinsoga. Tous nos hôtes nous ont parlé du galinsoga, que je ne connaissais pas (le type de sol par chez moi ne lui est pas favorable).

    Le genre Galinsoga appartient à la famille des Astéracées (anciennement Composées). Il est dédié à Ignacio Mariano Martinez de Galinsoga, fondateur de la Real Academia Nacional de Medicina et directeur du jardin botanique de Madrid. Les galinsogas sont des petites plantes annuelles originaires d'Amérique du Sud tropicale. Ce genre compte deux espèces, qui sont naturalisées en Europe occidentale et poussent spontanément à proximité des cultures, principalement dans les sols acides. Ces plantes sont invasives un peu partout dans le monde.

    Enfin, le CO2 des chaudières est relâché dans les serres pour favoriser la photosynthèse (puisque les plantes absorbent le CO2 pour se développer, un excès de CO2 favorise donc leur croissance), simple et génial, non ?

    Cette entreprise exporte partout en Europe. La prochaine fois que vous mangerez des poivrons de Hollande, eh bien voilà, ils peuvent venir de là :-)

    Et pour celleux qui ne le savent pas encore, les poivrons verts ne sont rien d'autre que des poivrons pas mûrs, et pas une variété à part (regardez bien la photo).

     

     

    suite au prochain épisode !


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  • Lundi 15 août. Nous visitons plusieurs petits villages frisons.

    Sloten et son moulin à vent qui tourne depuis 1755 et produit de la farine certains jours. C’est impressionnant de voir et d’entendre ces grandes ailes tourner paisiblement mais avec force et je reste admirative devant l’ingéniosité de ces machines, la puissance des charpentes qui les soutiennent.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Sloten, Hindeloopen, IJlst, Openluchtmuseum)

     

    Auparavant, certains d’entre nous ont mangé des harengs au bord de la digue qui protège le village du Slotermeer. Sloten est un de ces petits villages aux maisons minuscules, serrées le long d’un canal bordé d’arbres.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Sloten, Hindeloopen, IJlst, Openluchtmuseum)

     

    Même les maisons récentes sont jolies, ici !

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Sloten, Hindeloopen, IJlst, Openluchtmuseum)

     

     

    Ensuite, nous sommes allés à Hindeloopen, village spécialisé dans la fabrication de meubles en bois peints.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Hindeloopen)

    Village plus grand, très joli, niché le long d’une digue au bord de l’IJsselmeer, beaux bateaux, belles maisons, nombreux canaux, arbres penchés sur l’eau, jardins fleuris...

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Hindeloopen)

    Certains ont visité le musée, d’autres dont moi préfèrent flâner dans les rues. Une grande boutique expose un vaste échantillonnage de ces meubles et objets de toutes sortes en bois peint, elle possède un musée du patinage.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Hindeloopen)

    Une brocante installée dans une ancienne ferme me dévoile enfin les mystères de ces immenses charpentes qui ressemblent finalement beaucoup à celles des maisons de l’archéosite gaulois. D’ailleurs, de nombreux toits sont couverts de chaume à travers toutes les régions visitées.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Hindeloopen)

    Beaucoup de carreaux en faïence dans les différentes boutiques visitées. Plusieurs églises dont une à louer pour les vacances.

     

    Sur le chemin du retour, nous passons par IJlst où se trouve un moulin-scierie encore en fonctionnement mais malheureusement fermé quand nous y passons. Des troncs d’arbres « sèchent » dans l’eau.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (IJlst)

     

     

    Mardi 16 août. Le matin, nous plions bagage pour aller visiter le musée de plein air d’Arnhem le matin, et le parc national de la Veluwe l’après-midi, avec son musée Kröller-Müller.

     

    Le musée de plein air (Het Nederlands Openluchtmuseum) : dans un parc de 44 ha, il regroupe des habitations traditionnelles des différentes régions des Pays-Bas et me rappelle l’écomusée de la Grande Lande à Marquèze (40).

    Ici, j’ai vu :

    - des fermes, avec un tout petit habitat et d’immenses étables et granges attenantes. Le plus curieux, ce sont les lits, toujours dans des placards, comme les lits clos bretons, et incroyablement petits. Il paraît qu’autrefois, les gens dormaient assis (je n'ai pas fait de photos ?! °.°)

    - des mobiliers des plus simples aux plus riches.

    - un puit à balancier comme dans les Landes (pas de photo ? pas possible ! ).

    - un moulin à huile mû par un cheval (pas un vrai, dommage pour nous, tant mieux pour les chevaux).

    - un « squelette de ferme » qui dévoile sa fascinante charpente, dont je comprends mieux l’origine depuis que j’ai vu les arbres ici, immenses, bien droits.

    - des granges à foin réglables en hauteur, déjà vu ça en photo quelque part, mais où ? Elles ont un axe central et quatre poteaux aux angles, le long desquels le toit, en chaume, peut monter cran par cran, ce qui permet de garder le foin toujours à l’abri, même quand il y en a peu.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Openluchtmuseum)

    - des moulins de divers types, en particulier des moulins de drainage, petits pour la plupart, et équipés d’une vis sans fin qui fait remonter l’eau d’un côté à l’autre de la digue sur laquelle est posé le moulin.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Openluchtmuseum)

    - un pont basculant comme il y en a partout ici. Aux Pays-Bas, la voiture n’est pas reine comme chez nous et il n’est pas rare de voir la circulation d’une nationale interrompue par la levée d’un pont, juste pour laisser passage à un frêle esquif.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise

    - un petit chantier naval et les maisons de pêcheurs, toute noire (le goudron, sans doute, pour les protéger de l’humidité ?).

    - une laverie fonctionnant sur le principe d’un moulin mû (par un animal ou la force humaine ?). Elle a eu un franc succès auprès des différents membres du groupe qui l’ont visitée. L’axe horizontal fait monter et descendre des sortes de pilons sur le linge placé dans une grosse barrique plein d’eau savonneuse bouillante. Les deux autres barriques à côté servaient sans doute au rinçage ? ou à laver plus de linge en même temps ?

    - un moulin à papier (moulin à eau). Toujours aussi fascinant de voir l’ingéniosité de nos anciens, de voir comment avec de « simples » moulins à eau ou à vent, voire à traction animale, il était possible de développer toutes sortes de petites industries. Ce petit moulin à papier, le long du même axe, pile les tissus finement découpés et plus loin brasse la pulpe obtenue en mélangeant les fibres avec de l’eau.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Openluchtmuseum)

    - un artisan fabriquant des cordes grâce à un fascinant petit mécanisme d’une extrême simplicité.

    - les petites maisons colorées de la région du Zaan.

    - une grande ferme fabriquant des fromages mais je n’ai pas vu la laiterie, juste l’étable décorée et le stockage des fromages.

    - un immense moulin de Delft (26 mètres à l’axe des ailes), très haut pour aller chercher les vents par-dessus les bâtiments de la ville. Regardez bien la taille du moulin par rapport aux arbres, de vrais arbres, ou aux petits personnages minuscules ! °.°

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : Frise (Openluchtmuseum)

    Il y a tant de choses que nous en avons tous vu de différentes.

     

    Pique-nique sur le parking et départ pour le parc national, en vélo pour les un-e-s et en bus pour les autres.

     

    Le parc national et le musée Kröller-Müler (Het Nationale Park de Hoge Veluwe en het Kröller-Müller Museum) : comme le musée fermait à 17 h, il n’a pas été possible de le visiter, restait la balade dans le parc, je n’y suis pas allée, donc je n’en parle pas.

     

    Après le montage des tentes dans le très agréable et accueillant camping d’Otterlo, petite balade dans les environs. Vu dans le village une petite cabane de berger, juste deux pentes de toit couvertes de bruyère descendant jusqu’au sol, pignon en bardeaux de pin, une petite porte au milieu du toit, d’un côté une petite pièce d’habitation avec le lit dans un placard (et même un berceau suspendu au pied du lit !), de l’autre la place pour le foin, les bêtes, le matériel.

     

    Vu de riches propriétés et dans l’une, de drôles de bovins hippies, le veau brun et poilu, la vache brune avec de belles cornes en lyre, le taureau noir, à longs poils et en particulier sur la tête, lui cachant les yeux. Beaucoup de bruyères en fleurs et de pins dans cette région qui me rappelle les Landes.

     

     

    Mercredi 17 août. Le retour ! Il a fait un beau temps radieux, les paysages sont somptueux, quel dommage de partir maintenant ! Trajet sans histoire, le passage entre les Pays-Bas et la Belgique se fait sans rien voir, le passage entre la Belgique et la France est un peu plus évident. Pique-nique sur une aire belge, bruyante. Harengs. Nuit à Rilly, près d'Orléans. Chacun s’installe, sous la tente ou à la belle étoile. Il fait doux et sec... Grillons, oiseaux nocturnes, herbe sèche, étoiles... Enfin l'été !

     

     

    Jeudi 18 août. Le retour continue, j’ai la crève et je dors pendant une partie du trajet. RAS. Il pleut des cordes par moments. Pique-nique de maquereaux néerlandais. Arrivée avec deux heures de retard. Déchargement du bus, rangement, séparation... Je rentre au radar... Les vacances sont finies. Il reste des tas d’images, de sons, des souvenirs, de nouveaux savoirs...

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (4) : balsamine

     

    le 22 août 2005

     

     

    P.S. une lectrice me donne les indications suivantes que je trouve intéressantes : les maisons d'Amsterdam sont construites sur pilotis (plus de 20 m) et le terrain n'est pas stable du tout. Certaines données ne sont pas très rassurantes : dernièrement la ville s'est enfoncée de quelques centimètres. Pas étonnant que les maisons ne soient pas accolées : ainsi elles peuvent "bouger" sans entrainer leurs voisines. C'est ainsi que les maisons tanguent à Amsterdam...

     

    P.P.S. pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur l'éco-cathédrale, un site internet lui est dédié.

     


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  • Voyage aux Pays-Bas en bus avec une association amie, du 8 au 18 août 2005. Extraits de mon journal de voyage.

    Troisième partie : la Frise

     

    Samedi 13 août. Nous partons pour la Frise. Départ laborieux, une panne d’électricité ayant emprisonné notre deuxième lessive collective dans le lave-linge du camping.

    Nous traversons la Hollande septentrionale vers le nord et nous prenons la digue du nord (Afsluitdijk) qui nous mène en Frise. Halte sur la digue, photos et pique-nique, d’un côté le Waddenzee (partie de la Mer du Nord comprise entre les îles de Wadden et le continent) et de l’autre, un peu plus bas, l’IJsselmeer, la mer intérieure qui est en fait maintenant un vaste lac d’eau douce.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Afsluitdijk

    Nous avons traversé des régions maraîchères, des régions plutôt de grandes cultures et d’élevages, avec des éoliennes près des fermes auxquelles elles apportent un complément de revenu ou disséminées dans la campagne. Ces fermes ont des toits étonnamment grands, deux à trois fois plus hauts que les murs du bâtiment. Et toujours des canaux, de vertes prairies (nous commençons à comprendre pourquoi...) où paissent vaches et moutons, parfois ensembles, parfois même avec des cochons. Notre bus a un succès constant auprès des Néerlandais qui nous font spontanément de grands signes.

     

    Dans la Frise, beaucoup d’élevages de chevaux noirs, très beaux. Partout où il est cultivé, le maïs est remarquablement haut et fourni... Les prairies sont sillonnées de bateaux, ça fait drôle quand, parfois, on voit passer un mât à travers une prairie.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Frise

     

    Visité le petit village de Stavoren au bord de l’IJsselmeer, maisons récentes et maisons anciennes nichées au pied de la digue qui les protège de l’IJsselmeer. Ici, pas de tondeuses bruyantes mais des brebis, pour l'entretien des pelouses !

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Stavoren

    Les maisons anciennes sont toutes petites, c’est toujours étonnant ce côté « maison de poupée » des maisons néerlandaises anciennes alors que les autochtones sont généralement si grands.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Stavoren

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Frise

    Nous achetons quelques bols et chopes chez un artisan dont la minuscule boutique est ouverte à tous (lui absent ne vient que si l’on sonne une cloche posée sur son comptoir), jolie maisonnette au bord du canal bordé d’arbres. 

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Stavoren

    Quelques beaux bateaux dans le port, qui date du 15è ou 16è siècle.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Stavoren

     

    Traversée de la Frise, aux magnifiques fermes. Toitures immenses, aux pignons décorés de sculptures en bois.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Frise

    Parfois, l'une d'elle a conservé, ou retrouvé, son toit en chaume.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Frise

    Camping à Jubbega, calme (avant notre arrivée), propre et très agréable. La météo est toujours aussi déplorable mais une fois de plus nous parvenons à monter les tentes au sec. Après le dîner, nous chantons longtemps, c’est bien sympa.

     

     

    Dimanche 14 août. Départ en vélo pour les un-e-s, en bus pour les autres, nous nous retrouvons près de l’éco-cathédrale, dans un petit salon de thé à l’hôtesse très accueillante. C’est près de Heerenveen. Par chance, il fait beau et nous allons paisiblement à pieds vers l’éco-cathédrale que Peter nous fait visiter.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : éco-cathédrale

    C’est un site de deux hectares, ancienne prairie où il a laissé la nature reprendre ses droits. Depuis (20 ? 30 ? 40 ans ?), il y fait livrer des rebuts de construction ou de démolition, des milliers de tonnes de briques, carreaux et autres pierres avec lesquels ceux qui le souhaitent (et en particulier Louis Guillaume Le Roy, âgé maintenant de 80 ans) peuvent construire au gré de leur inspiration couloirs, chemins, escaliers, tours qui prennent naturellement la forme de pyramides...

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : éco-cathédrale

    Le tout envahi d’une végétation luxuriante et parfois originale ainsi que d’animaux qui ne se trouvaient pas là autrefois.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : éco-cathédrale

    Peter s’est bâti un atelier, sans aucune machine, maison en briques et bois, inspirée par la cathédrale de Vézelay. Il utilise ce lieu pour travailler avec des personnes en échec suite à des traumatismes. Ils sont requinqués par l’ambiance du lieu, la proximité de la nature. Pas réussi à suivre toutes les explications. Chaque année, un spectacle est improvisé par un-e artiste et donne lieu à un livre. Chaque année, 1 500 personnes visitent ce lieu. Selon Peter, les tours en forme de pyramide filtrent l’eau, elles accumulent la chaleur et la relâchent (inertie thermique) ce qui modifie le micro-climat local (température et vent). Peter essaie de développer cette idée de consacrer 1 % de la surface à un tel lieu créatif dans chaque ville (par exemple Cergy-Pontoise). Leur site internet, en cinq langues, sera ouvert en octobre.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : éco-cathédrale

     

    Déjeuner pour partie dans le salon de thé d’Edmée, à l’enthousiasme communicatif, et pour partie dans le bus, sous des trombes d’eau.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Frise (Heerenveen)

     

    Ensuite, nous avons visité un immense parc (28 ha) dans une propriété appelée Oranjestein (près d’Heerenveen). Un sentier aménagé serpente entre de beaux arbres immenses, des étangs, des bâtiments, des bancs, des recoins, des pelouses... Près de l’entrée, une serre d’où tentent de d’échapper un figuier et une vigne. Une magnifique orangerie, très haute, et une autre serre dont les parois sont faites de petits carreaux orientés de telle sorte qu’il y en ait toujours une rangée perpendiculaire aux rayons du soleil. Nous avons eu de la chance, il n’a pas plu pendant toute la balade, tout comme le matin.Nous rentrons au camping par des routes étroites, se coupant à angles droit, bordées d’arbres et encadrant un canal. Pas facile pour se rendre visite entre vis-à-vis ! Ni pour circuler en bus, on n’a pas droit à l’erreur... Ici, les panneaux routiers sont bilingues (néerlandais et frison), un peu comme au pays basque ; le frison est une langue à part, très différente du néerlandais.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (3) : Frise

    Nous dînons au restaurant de l’entrée du camping, de pannenkoeken, sortes de pancakes grands comme de grandes assiettes et farcis de ce que l’on veut. Ces trucs-là, ça cale ! Il y a un choix immense, seule une des serveuses parle à peu près anglais, heureusement que tout le monde est de bonne volonté. Autre sujet d’étonnement pour les méridionaux que nous sommes : les Néerlandais dînent très tôt, les musées et les magasins ferment souvent vers 17 ou 18 heures. Le restau aurait fermé à 20 h, sans notre arrivée massive.

     

    (à suivre...)


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  • Voyage aux Pays-Bas en bus avec une association amie, du 8 au 18 août 2005. Extraits de mon journal de voyage.

    Deuxième partie : Amsterdam

     

    Mercredi 10 août. Départ tôt le matin pour le Zeeburg Camping d’Amsterdam, où il faut arriver vers 9 h pour avoir de la place... Malgré nos efforts, nous arrivons à 10 h 30, il pleut, il n’y a pas de place mais ce n’est pas si grave, ce camping ressemble un peu trop à une grande ville grouillante. Notre guide pour Amsterdam, Guido, est architecte et arrive avec son vélo à 11 h tapantes comme prévu, avec des documents sur Amsterdam, qu’il a préparés pour nous.

    Il emmène ceux qui ont un vélo en balade et comme je n’en fais pas partie, je ne peux rien en dire mais il paraît que c’était bien. Les autres (dont moi) partent en bus pour le Amsterdamse Bos Camping, le camping où nous trouvons de la place pour trois nuits, non loin de l’aéroport mais en plein dans le bois d’Amsterdam (Het Amsterdamse Bos), à une altitude d’environ moins 4 mètres (- 4 m) mais nous ne le savons pas encore.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Plantation des tentes, déjeuner et départ pour Amsterdam, à pieds jusqu’au métro. Par suite d’une erreur, nous allons jusqu’à une autre station (Sportlaan au lieu de Spinnerei), ce qui nous permet d’apprécier les jardinets néerlandais, petits mais tous ouverts et tous différents, généralement bien remplis de plantes variées.

    Le système de tickets de métro nous semble assez compliqué et, sans trop le vouloir, nous fraudons. En attendant nos cyclistes à la gare, nous avons le temps d’apprécier les tramways, les pistes cyclables et les parkings à vélo absolument partout et donc les innombrables cyclistes, souvent très rapides, la possibilité de prendre le train, le tram ou le métro avec son vélo. La gare, très belle, est en travaux, dommage. Le groupe de cyclistes arrive et nous visitons à pieds en suivant Guido.

    Les maisons sont très en hauteur, en briques, souvent peintes et souvent en noir, pour masquer les irrégularités et protéger les briques. Les tours des fenêtres sont peints en blanc ou crème et les boiseries autour des carreaux en foncé.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Elles sont souvent surmontées d’un pignon de forme marrante et possèdent toutes, même les plus modernes, un crochet extérieur au bout d’une poutre pour les déménagements, les escaliers étant trop étroits.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Certaines maisons sont penchées en avant, pour les protéger de la pluie paraît-il, puisque les toits ne s’avancent pas du tout. Mais c'est peut-être une blague, je n'en sais rien en fait. En tout cas, nombre de maisons sont penchées en avant.

     

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

     

    Les canaux sont omniprésents.

    La nature du sol (nappe phréatique toute proche) ne permettant pas l’utilisation de tunnelier, la construction du métro a nécessité la démolition de pâtés de maisons tout au long de son parcours et à leur reconstruction, à laquelle Guido a participé.

    Nous finissons la balade dans un troquet qui est dans une des plus vieilles bâtisses de la ville (1575), très belle, avec des peintures intérieures, un plafond très haut, des vieux flacons en grès ou en verre et des tonnelets.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Retour en vélo ou en métro, en truandant sans vergogne, c’est bien de jouer les touristes ignorants !

    Amsterdam, c’est aussi les coffee-shops d’où émanent des parfums évocateurs et les sex-shops aux vitrines amusantes...

     

     

    Jeudi 11 août. Ceux qui n’avaient pas de vélo en ont loué au camping, les autres vont en bus, rendez-vous à WTC Station. Ici, c’est un quartier très moderne, un peu comme La Défense à Paris. Le WTC est le World Trade Centrum, centre d’affaires : hommes et femmes y sont vêtus de costumes sombres. Mais nombre d'entre eux viennent en vélo. Le parking à vélos est sans doute plus grand que le parking à voitures.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Après une certaine attente - garer le bus en ville n’est pas une sinécure -, nous finissons par nous retrouver et Guido nous montre quelques bâtiments de ce quartier, situé bien sûr au bord de l’eau, mélange étonnant d’extrême modernité et de la nature (eau, végétation sauvage et luxuriante), immense garage à vélo...

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Puis nous nous rendons en ville en vélo, Guido nous fait traverser des quartiers des années 20, quartiers ouvriers déjà très avancés socialement et architecturalement.

     

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

     

    Nous laissons nos vélos au bord du Sarphati Park et nous visitons à pieds un marché très animé et coloré où chacun achète ce qui lui plaît pour déjeuner sur le pouce : hareng ou anguille servis dans un petit pain rond, frites, fromage hollandais, plats exotiques épicés...

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Puis Guido nous emmène de nouveau dans Amsterdam, avec une approche de rues et de bâtiments que nous n’aurions pas sans ce guide, très intéressant mais il est difficile d’entendre tout, quand on est nombreux et comme je n’ai rien noté, j’ai beaucoup oublié. Je note ici en vrac ce qui me revient.

    Nous visitons un immeuble qui conjugue maison de retraite et logements, construit par Guido, avec une cour intérieure très agréable et aussi des déceptions liées en particulier à l’insécurité grandissante.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

     

    Nous visitons une église vieille de presque 400 ans, toute en bois, transformée en espace culturel.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

     

    Nous visitons un béguinage (Begijnhof), petite ville dans la ville où ne vivent que des femmes seules mais non religieuses, autour d’un petit jardin collectif, lieu paisible, loin de l’agitation de la ville. À la sortie, un petit salon de barbier avec des panneaux très politiques attire notre attention. Le barbier propose à quelques-un-e-s d’entre nous d’entrer, nous offre une gravure de la porte du béguinage, semble ravi de notre visite.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

     

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

     

    Nous passons par le Dam, place principale d’Amsterdam où se trouve le palais royal (Koninklijk Paleis où ne vit pas la famille royale, ancien hôtel de ville devenu palais royal sous le règne de Louis Bonaparte, l’hôtel de ville actuel a été construit ailleurs après d’âpres discussions).

    Guido nous montre des maisons récentes dont il est l’architecte, avec des petits balcons et de nombreuses fenêtres, modernes mais en même temps proches du style ancien (Nieuwe Hoogstraat).

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

     

    Nous passons par Nieuwmarkt où reste un vestige d’anciennes fortifications. Nous franchissons le Magere Brug, vieux pont de bois. Puis nous prenons un pot à la terrasse d’un troquet non loin du béguinage et le soir, dîner dans un restau pas cher, très haut de plafond, servant des plats traditionnels néerlandais. Pas de volets aux fenêtres, le soir les Néerlandais sont comme en vitrine. Beaucoup d’objets sur les bords des fenêtres, des plantes et en particulier des orchidées mais aussi toutes sortes d’objets décoratifs. Une autre particularité d'Amsterdam : les maisons flottantes.

    Voyage aux Pays-Bas, août 2005 (2) : Amsterdam

    Retour en bus pour les un-e-s, en vélo dans la nuit pour les autres, à travers le bois, amusant. Rouler dans Amsterdam est assez épique quand on n’est pas habitué-e au rétropédalage et à la haute taille des vélos. Les Néerlandais, eux, font preuve d’une vélocité étonnante et d’une remarquable patience à l’égard de notre maladresse. Ce qui est très agréable, c’est que c’est tout plat, à l’exception des ponts, en particulier dans le vieil Amsterdam. Autre source d’amusement, les miroirs dans les campings, dans lesquelles certaines d’entre nous ne voient que leur front tant ils sont haut placés.

     

     

    Vendredi 12 août. Quartier libre, rendez-vous à 14 h avec Guido à Waterlooplein où se trouve le nouvel hôtel de ville : certains partent tôt le matin, en vélo ou à pieds (bus ou métro), pour visiter le Rijkmuseum (tableaux de Rembrandt et de Vermeer). La météo est pessimiste et rapidement, il se met à pleuvoir. Les autres, rebutés par les trombes d’eau qui tombent d’un ciel orageux, restent au camping, surveillant anxieusement la montée des eaux, remarquablement rapide. Heureusement, la décrue sera également très rapide quand la pluie se décide à faire place au soleil.

    Je fais partie de ceux qui sont restés et ne peux raconter ce qu’ont visité les autres. J’ai fait une balade en vélo dans le bois et c’était très sympa, nous avons vu de l’eau, des hérons, des foulques, des grèbes huppés dont un avec son petit sur le dos, des vaches marrantes un peu hippies avec de grandes cornes en forme de lyre, de beaux arbres (chênes, frênes, bouleaux, ormes, érables, sorbiers des oiseleurs, cornouillers), bu un pot dans un troquet typique, sombre et à la décoration surchargée d’objets divers dont un panneau routier d’entrée à L’Alpe d’Huez...

    Nous ramenons tous du pain, j’ai l’impression que nous avons passé le séjour à acheter et manger du pain, d’ailleurs excellent, très varié, gratuitement tranché et emballé. Pas facile d’évaluer les quantités pour une vingtaine de personnes, quand on n’a pas l’habitude ! Vu des arbres emballés aussi, je ne sais pas pourquoi. Et une serre de 1,5 ha en construction, banal ici.

    (à suivre...)

     


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