• De la mousse en gros plan, sans commentaire, pas le temps de chercher de quoi faire un petit cours sur les mousses :mousse

    Le cycle des vies des mousses est très différent de celui des plantes à fleurs, j'y reviendrai une autre fois peut-être.

     

    Les lichens, créatures fascinantes, qui sont en fait des symbioses entre un champignon et une algue, ce qui leur permet de coloniser, en tout premier, des surfaces particulièrement hostiles et stériles, comme les rochers, troncs d'arbres, vieux murs...Ici, sur de l'orme mort :

    lichens

    Un mélange de lichens gris et de lichens jaunes, je ne sais pas leur nom ni même si les diverses formes de lichen gris sont de la même espèce. Si tant est qu'on peut parler d'espèce dans le cas d'une symbiose ? Je ne sais pas où en est la science, concernant les lichens.

     

    Ici, des lichens gris et un lichen orange vif :

    lichens gris et lichens oranges

    J'ai toujours aimé le monde minuscule des lichens, il me fascine. Il y a en a des tas de formes et de couleurs, certains sont chevelus comme des buissons miniatures, je n'en ai pas de photos. Quand j'étais ado, dans les Landes, il y en avait beaucoup partout.

     

    lichens oranges et gris

     

    Bonne journée, en ce printemps nouveau !


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  • Oups, j'allais oublier, j'ai si peu de photos d'oiseaux !

    Mais voici la chevêche de mon quartier.

    chevêche

     

    J'ai une tendresse particulière pour cette petite chouette, que l'on peut facilement observer en plein jour, au regard sévère, aux yeux jaunes et dont les cris discordants ont peuplé les nuits solitaires de mon adolescence.

    Celle-ci vit depuis deux ou trois ans dans mon quartier. Ce jour-là, elle était perchée sur la cheminée d'une maison inoccupée au bout de ma rue.

    chevêche

     

    Quand je l'ai entendue crier, que je l'ai repérée, je me suis approchée prudemment, et elle m'a regardée, apparemment indifférente. Je prenais régulièrement des photos.

    Mais ce que j'ai trouvé le plus drôle, c'est que quand j'ai disparu de sa vue, masquée par des buissons, elle s'est haussée et penchée en avant pour continuer de m'observer.

    Finalement, qui observe qui ?

    chevêche

     

    La chevêche d'Athéna est une toute petite chouette (une vingtaine de cm de haut), qui crie à toute heure du jour et de la nuit, particulièrement en automne et au printemps.

    Ses proies les plus fréquentes sont les insectes et les araignées, les souris et les campagnols, mais elle mange aussi des vers de terre, des amphibiens et des oiseaux.

    chevêche

     

    Le nid de la chevêche d'Athéna peut être situé dans un terrier, ou dans un trou d'arbre, dans la roche ou dans un immeuble. Le même site est utilisé année après année.

    Je suppose que celle-ci niche quelque part dans le vaste jardin plus ou moins abandonné qui s'étend au pied de sa cheminée, mais il y a aussi par chance encore quelques arbres creux dans cette rue, peut-être en occupe-t-elle un ?

    Depuis que le grand froid a cessé, les chevêches de mon quartier ont repris leurs cris, pour mon plus grand plaisir.

     


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  • Avec la conscience écologique que j'ai, avec l'amour viscéral que j'éprouve pour la nature, la seule chose qui me paraisse vraiment importante à faire par les temps qui courent, c'est de planter des arbres.

     

    chêne (chêne au bord du canal du midi)

     

    Parce que les arbres ont une portée symbolique forte : ils nous relient tout à la fois à la terre dans laquelle s'enfoncent leurs racines et au ciel vers lequel ils dressent leurs troncs et leurs branches. Ils sont féminins par leurs fonctions protectrice et nourricière, et masculins par leur force et leur forme dressée. Ils témoignent des cycles saisonniers et symbolisent la renaissance, la régénération. Pour moi, ils représentent aussi la force tranquille de l'obstination.

    peuplier (ce peuplier n'existe plus - notez sa taille, les poteaux téléphoniques donnent l'échelle !)

     

    Parce que les arbres ont un rôle écologique primordial.

    Les arbres contribuent au cycle de l'eau, en absorbant de grandes quantités d'eau qu'ils évapo-transpirent par leur feuillage. Sans pluie, pas d'arbres, ça semble évident, mais sans arbres pas de pluies !

    aulne (aulne)

     

    Les arbres contribuent à ralentir le vent : depuis que les haies qui faisaient du Lauragais un bocage ont été supprimées, en partie à cause de la graphiose qui a éradiqué les ormes, en partie à cause de la mécanisation, le vent d'autan souffle plus fort et plus loin qu'autrefois.

    mûriers (mûriers à soie en bord de route en Ariège)

     

    Les arbres produisent de la matière organique dont les sols se nourrissent. Rien de meilleur que le terreau de feuilles ! Et regardez donc les forêts tropicales : elles vivent en autarcie sur des sols qui meurent en quelques années si on déforeste ! Ce sont bien les plantes qui nourrissent les sols, pour en être nourris en retour, plus que le contraire.

    bourgeons de frêne (fleurs de frêne)

     

    Enfin, et ça va redevenir fondamental bientôt, le arbres nous apportent de quoi nous nourrir, nous chauffer, construire des meubles et des habitations. Il est plus que temps de planter des arbres fruitiers partout où c'est possible. La tempête du 29 janvier nous a montré une fois de plus la fragilité de ces beaux conifères ornementaux. Pourquoi ne pas les remplacer par de solides pommiers et poiriers greffés sur franc ? Par de légers et souples pêchers ?

    bouleaux (bouleaux)

     

    Profitons-en pour remplacer les horribles haies de "laurières" et de tuyas par des haies vives, plantées d'arbres et de buissons de pays, adaptés à nos sols et nos climats, qui pourront offrir abri et nourriture à la faune locale et nous donner, outre le plaisir visuel, du bois, des fruits...

     


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  • Bon, en voilà donc davantage sur le phare de Chassiron, tel que je l'ai visité en août 2009.

     

    D'abord, le phare en lui-même :

    le phare de Chassiron

     

    Et sa porte, entre ombre et lumière :

    chassiron-phare-porte-fenetre

    J'aime bien l'ombre du fil sur le mur bien blanc du phare.

     

    De l'autre côté, il y a une autre porte par laquelle on entre dans le bâtiment pour le visiter.

     

    Je ne sais plus si c'est tout en bas, il me semble que c'est à un étage, dans une vitrine, le minuscule lit du gardien du phare avec un petit placard dessous, proche d'une "fenêtre". À gauche, on aperçoit le coude du gardien (enfin, du mannequin qui le représente)

    chassiron-phare-lit

     

    À gauche, un escalier étroit en colimaçon monte aux étages (à droite, le mannequin représentant le gardien) :

    chassiron-phare-escalier-a

     

    Un étroit escalier en métal, qui résonne quand on le gravit. Vu par en-dessous, avec la vitrine contenant le lit à droite.

    chassiron-phare-escalier-b

     

    On monte, ça devient plus sobre, tout blanc :

    chassiron-phare-escalier-d

     

    Les étages sont tout en métal :

    chassiron-phare-escalier-haut

     

    En haut, on sort sur une plate-forme, il ne faut pas avoir le vertige ! L'ombre du phare, vu d'en haut du phare :

    Chassiron vue du phare

     

    On peut admirer de près la grosse lampe du phare qui brille au soleil :

    chassiron-phare-lampe

     

    Un des escaliers vu par en-dessous, je suppose celui d'en bas, vu d'en bas :

    chassiron-phare-escalier-blanc

     

    Et, pour finir, un coup d'oeil au phare entre les branchages du gros figuier :

    chassiron-phare-figuier

     

    Vala...

     

     


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  • Vraiment en panne d'inspiration

     

    figuier

     

    Ce magnifique figuier tout tortueux pousse au pied du phare de Chassiron (île d'Oléron)

    Voilà le phare :

    le phare de Chassiron

     

    Ah, ben ça change du froid et de la neige de ces jours-ci

     


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