• L'automne, c'est une saison gourmande : d'abord les mûres


    et ensuite les figues

    et puis les prunelles, très belles mais immangeables avant les gelées ; les goûter pour comprendre pleinement le sens du mot "âpreté".


    Les cynorrhodons, encore un nom barbare pour les si jolis fruits de l'églantier, riches en vitamine C. Les coquins les appellent également "gratte-cul" car ils contiennent des graines enrobées de poils irritants.


    Attention aux baies du tamier, "l'herbe aux femmes battues", elles sont très belles mais très toxiques ! Ici, elles sont enroulées autour d'une vieille tige de ronce.


    Je ne parle pas des champignons, je ne suis pas douée pour en trouver et cette année il fait trop sec et déjà froid.

    Le temps sec et froid n'est pas favorable aux champignons mais il est favorable aux belles couleurs. On ne peut jamais tout avoir, en ce bas monde ;-)

    Dans ce jardin abandonné, il y a des nerpruns qui restent verts toute l'années, des cornouillers sanguins qui sont pourpres en automne, et un cerisier qui est un peu orangé.


    Les cornouillers sanguins de mon lopin portent bien leur nom.


    Le vieux cerisier, qui s'était paré d'une abondante floraison blanche au printemps, puis de cascades de cerises au début de l'été, continue de me régaler avec la beauté de son feuillage.


    Les ombelles des Apiacées se recroquevillent et virent au rose ou au doré.












    Dans mon lopin, la nature a produit de beaux massifs :


    Rien à envier à ceux que font les jardiniers aguerris, non ?

    (6 octobre 2008)



    votre commentaire
  • Avant-hier, petit tour au jardin, sous la grisaille, et deux petits bagnards ;-)

    Un escargot des haies, Cepeae nemoralis, jolie bestiole extrêmement variable, avec ou sans rayures, dont le dernier numéro de La Hulotte parle très bien.

    Rayures

    Et puis, juste à côté, une de mes amies araignée, l'argiope, tête en bas comme il se doit :

    Rayures


    votre commentaire
  • Hier, je me suis retrouvée à me balader en pleine chaleur à Toulouse, et mes pas m'ont menée dans la rue du Taur. Au fond, la cathédrale St Sernin.

    Toulouse, Notre Dame du Taur

    J'ai avisé l'église Notre-Dame-du-Taur, située entre le Capitole et la cathédrale St Sernin, et ouverte aux nombreux touristes arpentant joyeusement les rues de la Ville Rose.

    On ne voit en fait que sa façade et son typique clocher-mur, l'église étant elle-même complètement enchâssée dans les maisons de cette rue étroite. Selon la légende, l'église Notre-Dame du Taur, à Toulouse, a été édifiée à l'endroit exact où le corps de saint Saturnin s'est détaché du taureau qui le traînait derrière lui. Saint Saturnin était le premier évêque de Toulouse, martyrisé en 250, et c'est son nom, altéré, que porte la cathédrale St Sernin.

    Toulouse, Notre Dame du Taur

    Le portail de pierre blanche ressort tout particulièrement dans la façade de briques foraines de ce si joli ton chaud.

    Toulouse, Notre Dame du Taur

    J'y suis entrée autant par curiosité que pour la fraîcheur. Cet intérieur sombre, avec ses dorures, m'a évoqué les églises russes, du moins la seule que je connaisse (celle de la rue Daru à Paris).

    Toulouse, Notre Dame du Taur

    Tout au fond, une statue de la Vierge, on dirait une Vierge Noire, bien mise en valeur par un éclairage sobre. Elle semble dans un écrin de lumière.

    Toulouse, Notre Dame du Taur

    J'ai été étonnée par le ou les orgues. Wikipedia m'apprend qu'il s'agit d'un orgue de 40 jeux (répartis sur 3 claviers et pédalier) construit par Eugène Puget alors directeur de la Manufacture Théodore Puget, père & fils de Toulouse.

    Toulouse, Notre Dame du Taur

    En ressortant, je suis passée devant la rue du Sénéchal, grillée par le soleil.

    Toulouse, Notre Dame du Taur

    Dernier regard à ND du Taur avant de rentrer à l'ombre chez moi.

    Toulouse, Notre Dame du Taur


    1 commentaire
  • Un point de vue original sur les éoliennes ;-)

    Éolienne


    1 commentaire
  • Mon ami poseur de Questions sans fin a publié une photo de lierre qui me rappelle irrésistiblement une photo de lierre sur un tronc, avec un gros escargot s'y reposant.

    Escargot et lierre


    votre commentaire